Dans leur viseur ? Les crottes de chats, et dans une moindre mesure de chiens, qui envahissent leur entrée de maison.
« Cela fait 64 ans que j’habite ici mais depuis quelques années cela a vraiment empiré, pointe du doigt l’octogénaire. Je suis obligée de nettoyer régulièrement devant mon entrée pour éviter de marcher dedans... »
Un budget consacré au vinaigre blanc
En février dernier, sa voisine avait quant à elle installé un panneau devant son habitation : ‘‘merci de faire ch*** vos chiens ailleurs que devant chez moi’’. Le message avait fait son effet... un mois. « J’ai téléphoné à plusieurs reprises au service voirie de la commune, lâche Hermine Théard Je suis en colère. Vraiment. C’est inadmissible de sortir de chez soi et de tomber sur les besoins des chats et chiens. Et je ne vous parle pas des odeurs notamment quand il fait chaud.»
Pour tenter de les éloigner au maximum de leur porte d’entrée, les riveraines ont du consacrer un budget spécial à l’achat de vinaigre blanc qu’elles dispersent devant leur maison. Pour elles, la forte présence de chats - et donc des nuisances - s’explique par la proximité du parc de Chat-O-cats. L’association dépose en effet de la nourriture sur la cabane des chèvres à l’entrée du jardin du Bout-du-monde. « Nous avons à ce jour entre 10 et 15 chats. Pas plus. Nous veillons à ce que ce nombre reste stable comme sur les autres endroits de la ville (Louvre, Maillardière...) », se défend la présidente, Jacqueline Carchon.
Du côté de la municipalité, on rappelle qu’une convention a été actée avec Chat-O-Cats afin de lutter contre la prolifération des chats via des campagnes importantes de stérilisation. Le maire indique également que les agents de propreté urbaine lors de leur tournée retirent l’ensemble des gamelles qui ne sont pas étiquetées au nom de l’association tout en ajoutant que la montée Gésier est bien inscrite dans le « zonage du dispositif de propreté de la ville. »
« Il est de la responsabilité de chacun de ne pas nourrir les chats. Il est d’ailleurs interdit de donner de la nourriture aux animaux sur l’espace public », ajoute Philippe Henry. Au risque que ce ne soit pas seulement les chats, mais les rats qui prennent leurs quartiers dans la montée Gésier...
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.