Le Groupe Pochet auquel appartient l’entreprise Qualipac Alu a octroyé une enveloppe de 10 millions d’euros pour que le site se modernise et s’agrandisse. Il faut dire qu’il s’agit de la seule entreprise du groupe à traiter cette matière.
Les nouvelles machines robotisées ont déjà fait leur apparition dans les ateliers et la construction du futur agrandissement (projet estimé à lui seul à 2,5M€) est espérée pour 2019. Il permettra d’améliorer les flux, les stockages et d’offrir des locaux sociaux plus adaptés : vestiaires, salle de pause et de réunion).
29 M€ de CA et 240 salariés
Bref, les voyants sont au vert. «L’an dernier nous avons déjà recruté 30 personnes», explique le directeur Eric Turmel qui souligne aussi qu’en l’espace de trois ans le chiffre d’affaires est passé de 26 à 29 millions d’euros.
Cette modernisation et accroissement d’activité nécessitent encore de la main-d’œuvre. Le personnel est déjà composé de 180 personnes auxquelles il faut ajouter une cinquantaine d’intérimaires.
Et les besoins sont encore importants dans les domaines de l’automatisme, la maintenance, l’ingénierie ou encore du côté des agents de production. «Je ne dirais pas que c’est compliqué de trouver du personnel, mais que c’est très compliqué !»
Une formation interne par des salariés
Pour trouver des régleurs-emboutisseurs, en partenariat avec Pôle emploi et Adecco, il a été décidé de lancer une formation de 9 à 10 mois sous contrat de professionnalisation. Au bout il y aura la possibilité d’obtenir un diplôme CQPM (certificat de qualification paritaire de la métallurgie). «Avant nous proposions cette formation avec un organisme, mais cette année nous avons décidé de la gérer à 100% en interne, avec quatre à cinq experts dans leurs domaines», explique Amélie Coué, responsable Ressources humaines.
Cinq CDI à pourvoir au bout
Cinq places sont à pourvoir «et cinq CDI sont au bout avec un salaire intéressant». La société, située en milieu rural, a du mal à recruter et met donc les moyens. «Pendant la formation ça sera le Smic, mais ensuite, le salaire sera de 2000 à 2100 € bruts en fonction des profils, avec intéressement, participation et 13e mois», fait valoir Amélie Coué.
«Nous nous portons très bien, n’allons pas déposer le bilan demain, nous proposons des salaires dans une fourchette haute et nous travaillons des produits nobles pour des marques de prestiges» résume le directeur Eric Turmel.
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