Les échanges de la soirée ont porté sur la section D771 (avenue P. Bigeon) au panneau de la sortie du bourg. La phase 1 des travaux va du site des entreprises Hautbois au Chemin de l’Abattoir. Les travaux débuteront fin septembre. Durée : un mois. En phase 2 : les travaux prévus au deuxième semestre 2019 iront du chemin de l’Abattoir jusqu’au pont du Raguenard. au titre du schéma directeur de circulation apaisée, Hervé Foucher, adjoint au maire à l’urbanisme, a détaillé le projet. Le maire Christophe Langouët a répondu aux questions.
En concertation avec le bureau d’étude Atelier du marais (Fougères), celui qui a travaillé sur l’aménagement du centre-bourg, un premier constat est ressorti sur la circulation et le problème de sécurité dû à la forte fréquentation des vélos et des piétons. Un riverain a déclaré : « La route est en pente en venant de Loiron. Les voitures ont tendance à prendre de la vitesse. » Christophe Langouët a indiqué : « La route de Loiron mérite une remise en état importante. La vitesse y est excessive. On a un problème de sécurité des piétons et des vélos. »
Obliger à ralentir
Ont été définis les points de ruptures demandés à l’architecte pour obliger à ralentir : « Marquer l’entrée de l’agglomération par une plantation d’arbres côté droit en venant de Loiron ; réaliser un aménagement piétons linéaire sur la partie droite en descendant la rue de la Libération. »
Un diaporama a fait état du positionnement d’un plateau ralentisseur, de la restructuration d’intersections et de l’aménagement du terre-plein central, des largeurs des trottoirs, du déplacement latéral de la chaussée, des liaisons piétonnes prioritaires, de l’effet visuel de rétrécissement, de plantations, d’une identification des stationnements par des contre-voies... ce qui se passera au niveau de la salle du FCC et son espace ouvert. Le maire : « La difficulté d’aujourd’hui est d’agir sur les espaces de façon à faire ralentir, sachant qu’on reste sur une route qualifiée de départementale, et qu’on ne fait pas ce qu’on veut. » Autres complications : les eaux pluviales : « Dès qu’il pleut, en bas (côté gauche en venant de l’abattoir) ça rentre dans les maisons, dans les garages, les caves, les voitures. Allez-vous faire quelque chose ? »
Le problème a été noté. Il sera résolu dans la deuxième phase. Seront pris en compte, les nouveaux modes d’éclairage. Quant au coût des aménagements des voies, les Cosséens ne devraient pas être impactés sur leur feuille d’impôt, la population et les recettes augmentant.
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