Il n’a jamais navigué et va passer cinq mois avec des jeunes de son âge, inconnus jusqu’à peu. «Il va falloir s’habituer à vivre ensemble, s’organiser pendant cinq mois de mer avec escales.»
Il a découvert ce projet sur internet alors qu’il travaillait en Irlande. Quelques personnes au début, puis une vingtaine maintenant, dont des loups de mer : «Nous ne partons pas à l’aventure, des skippers et des seconds expérimentés» seront à la barre. Quatre voiliers équipés pour ce projet mettront donc le cap sur Panama fin août, au départ de la Bretagne.
Il a le voyage dans l'âme
Segréen depuis une dizaine d’années, il a suivi des études de gestion d’entreprises et administration à Nantes puis une année érasmus en Pologne -encore le voyage- en décrochant sa licence de management. Quand il revient au pays, il veut poursuivre sa formation mais la proposition d’une start-up nantaise l’amène à s’installer comme auto-entrepreneur, prestataire pour elle, avec pour mission de lever des fonds. «Une expérience incroyable», qui lui sert aujourd’hui.
Puis il part en Irlande, plusieurs petits boulots, serveur « dans l’un des plus grands pubs », pour engranger de l’argent pour son projet tout en voyageant. De retour en France, même réflexe, travailler ! «Là, j’arrive de ma journée chez un maraîcher, je désherbe un champ de carottes, demain peut-être de la cueillette de fraises».
Un financement participatif pour boucler le budget
Le budget est de «100 000 € qui correspondent uniquement à la partie mer » (nourriture, ravitallement, assurances...). La moitié, ce sont des fonds propres du groupe, le reste est constitué d’un financement participatif. François Dubois est confiant, mais il a encore besoin d’aide.
- Pour soutenir financièrement le projet : www.credofunding.fr/fr/jmjalavoile
- En savoir plus : www.jmjalavoile.com et https://panama2019.pa/fr/bienvenue/
Une épopée professionnelle, humaine et spirituelle
Ce voyage, ce sont aussi des étapes spirituelles (Saint Jacques-de-Compostelle, Fatima, monastère au Maroc sur les traces de Charles de-Foucault...). Après les JMJ, il poursuivra son voyage entre humanitaire et visites. Retour en France, par bateau, mi-2019.
François Dubois est un catholique pratiquant, il lui arrive de méditer le dos courbé en désherbant. L’aventure JMJ unique à laquelle il se prépare, c’est pour lui le «choix de s’arrêter, et prendre le temps de se recentrer sur les valeurs qui comptent, sur la foi chrétienne».
♦ Article complet à lire dans votre édition Haut Anjou du 22 juin
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