Comment avez-vous vécu cette finale de Coupe de France et cette relégation des Herbiers trois jours plus tard ?
C’est un véritable ascenseur émotionnel. Nous sommes passés du rêve au cauchemar... Cela a vraiment été très dur à encaisser même si ce n’est pas sur le dernier match que cela se joue. L’aventure en Coupe de France nous a pris beaucoup d’énergie. On pensait que notre victoire sur Laval la journée précédente suffisait pour assurer notre maintien en National malheureusement ce ne fut pas le cas... De la finale, on conservera des souvenirs à jamais gravés. On a joué cette rencontre dans des conditions rêvées. C’est malgré tout ce qui va rester de la saison. On nous en parle encore aujourd’hui malgré la relégation.
Des contacts avec le Stade lavallois
Cette descente des Herbiers a accéléré votre volonté de trouver un nouveau challenge ?
Il a fallu digérer. J’ai attendu de voir si le club pouvait être repêché. En cas de maintien des Herbiers, je serais resté. J’avais de très bonnes relations avec l’ensemble du groupe. Mais les choses n’évoluaient pas forcément dans le bon sens.
Après avoir été mis sous le feu des projecteurs avec l’aventure en Coupe de France, ce choix de Bourg-en-Bresse, qui vient d’être relégué, peut paraître surprenant ?
La condition première était de jouer. Je n’ai pas forcément eu des propositions pour rejoindre des clubs de Ligue 2. Si Bourg-en-Bresse vient de descendre, le club affiche de réelles ambitions. Il est en train de se structurer avec un tout nouveau centre d’entraînement et il souhaite ouvrir son centre de formation. Malgré la descente en National, l’environnement est quand même positif. Le contexte de ce championnat de National je le connais par cœur. L’objectif est de tout faire pour remonter dès la fin de saison prochaine en Ligue 2.
On a évoqué ces dernières semaines des contacts avec le Stade lavallois ?
J’ai bien été contacté par Laval. Mais j’ai refusé leur offre qui était floue pour un poste de gardien numéro 1 bis.
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