Le Guidon est une association culturelle un peu fourre-tout installée depuis 2017 à Niafles en Mayenne. A sa tête, un couple d’artistes. Elle est auteur de BD et lui dessinateur. Ils s’appellent Delphine et Alexis Horellou ont des tas de projets (expositions, marché de créateurs, ateliers artistiques) et d’idées.
Ils ont construit un manège à vélo chez eux ainsi qu’une zone de gratuité…Rien de déjanté mais de l’imagination à revendre. Ils ont décidé de squatter Centrale 7 le vendredi 20 juillet. Histoire de faire partager leur univers essentiellement graphique. Première étape à 19 h avec une roulette russe dessinée. Delphine et Alexis l’installeront sur le site artistique.
« Ca se joue entre deux équipes. L’idée est d’organiser des duels de dessin. On propose six défis avec des contraintes pour dessiner, soit les yeux bandés ou en se servant du bras d’un autre pour dessiner », résume Delphine qui a rejoint le collectif de Centrale 7 récemment.
Des oeuvres à vendre
La deuxième étape se déroulera à 21 h sous forme de concert graphique. Alexis se chargera du dessin. Il s’exprimera à partir de la musique de Miss Arkansas 1993. « Nous avons déjà fait appel à ce musicien bordelais. Il est seul à la guitare et ajoute des sons enregistrés à son univers musical. Ses créations se prêtent au dessin. On est proche de la musique graphique », ajoute Delphine Horellou. Le Guidon organisera une vente d’œuvres à Centrale 7. Buvette et restauration sur le site. Entrée prix libre.
Autre nouveauté, une journée Art et jeux le samedi 14 juillet, de 10 h à 18 h. Elle est organisée en partenariat avec l’Office de tourisme de l’Anjou bleu. Centrale 7 propose un atelier arts plastiques pour petits et grands (à partir de 5 ans), de 10 h 30 à 12 h. Il sera animé par la plasticienne Mélanie Lepage.
Atelier + visite, 5 € par personne. Visite seule, 3 €/gratuit - 12 ans. « On fait partie des p’tites pépites qui ont lieu tout l’été sur le territoire. C’est l’occasion de participer à une création collective. Elle restera en place dans le parcours d’art jusqu’aux Journées du patrimoine », termine Laurène Thomas, coordinatrice culturelle à Centrale 7.
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.