Pour plus de sécurité, et visibiité des gendarmes, depuis le début du mois de mars 2018 , le département de la Mayenne compte une deuxième brigade territoriale de contact, basée dans le sud-Mayenne (la première BTC est basée à Martigné sur Mayenne). Elle prend en compte l’ensemble de la circonscription de la compagnie du sud-Mayenne, de Port-Brillet à Argentré, la brigade territoriale autonome de Laval, la communauté de brigades de Château-Gontier et celle de Craon, soit 147 communes. La vocation de cette unité est de renforcer la visibilité et le contact des gendarmes avec la population et les élus.
L’adjudant-chef Jacques Leblanc a pris le commandement de cette brigade territoriale de contact sud-Mayenne début mars 2018 : l’adjudant-chef exerce à Château-Gontier depuis dix-huit ans. Il connaît bien le tissu local. Depuis 2012, il est en fonction en tant qu’adjoint au commandant de la communauté de brigades de Château-Gontier.
Son rôle, désormais, est de définir les missions des personnels de la brigade territoriale de contact et d’ancrer le fonctionnement et la visibilité de cette nouvelle unité dans le tissu local. Pour autant, les missions de contact au quotidien ne sont pas l’apanage de la BTC : tous nos gendarmes en font dans toutes les unités territoriales. Au sein de la BTC, les personnels ne font que cela, ils ne sont pas happés par d’autres tâches et prennent le temps du dialogue et de l’écoute.
Bien implantés sur le territoire, c’est plus dans les nouvelles modalités de contact avec les usagers que les gendarmes vont travailler, et ce d’autant plus avec les nouveaux moyens de communication.
Deux volets
A tour de rôle, chacune des cinq unités arme la brigade de contact, chacune sa semaine. Elles mettent leurs personnels - deux ou trois gendarmes sélectionnés pour leurs qualités relationnelles et pour leur goût des autres - à la disposition de l’adjudant-chef Jacques Leblanc. Sur cette semaine-là, ils n’ont pas d’autre mission que celle d’aller au contact de la population, ce qui leur permet d’aller sur toutes les communes, y compris les moins impactées d’un point de vue délictuel et sécuritaire, afin de délivrer des messages de prévention notamment.
Deuxième volet : être coordinateur de la mission de contact des unités. Face à des interlocuteurs moins disponibles, ayant leurs propres contraintes, il faut planifier davantage les rencontres avec les acteurs locaux (élus, représentants des milieux associatifs, chefs d’entreprise, agriculteurs...) qu'il est difficile de rencontrer de manière fortuite. Et pour bien faire, il convient de mettre en face d’eux, les bons intervenants !
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