«Nous organisons tous les ans deux bourses aux oiseaux : une à Château-Gontier, où nous avons notre siège et une autre décentralisée dans le sud-Mayenne. Cette année, c’est Renazé et c’est une première pour nous», expliquent Gérard Vaillant, le président d’Adoc, Danielle Vaillant, trésorière et Yvette Touleau, membre.
«Le but est de faire découvrir notre passion et donner la possibilité au public de rencontrer des éleveurs qui vendent leurs oiseaux mais aussi et surtout conseillent les amateurs».
Et côté conseils, les éleveurs de l’association savent de quoi ils parlent. Beaucoup «sortent des oiseaux» comme ils disent après des années de soins et gagnent des titres.
Parmi les 34 membres de l’association, signalons la présence de Vincent Coquet, de Carbay, qui est six fois champion du monde de canari lizard. «Mais l’amateur qui a quelques spécimens nous intéresse autant que celui qui en possède beaucoup et gagne des trophées», soulignent les membres qui misent sur la convivialité dans leurs réunions techniques entre éleveurs et dans les bourses aux oiseaux qu’ils organisent.
«Nous avons le respect de l’oiseau»
Jean-Marie Pottier et sa femme Sylvie possèdent un élevage de 30 m2 à Renazé qui peut monter à une cinquantaine d’oiseaux. Ils ont rejoint l’association il y a sept mois.
Leur passion a débuté «dans le drame. Un couple d’amis nous proposait toujours de nous offrir des perruches, alors à un moment on a craqué et on en a pris deux. Et puis rapidement la première est morte et la seconde le lendemain. J’avais fait une erreur de débutante sans le savoir : nettoyer mon évier avec un produit qu’elles ont respiré…», explique Sylvie. Et comme tous les passionnés «on s’attache. Ce fut dur. Alors on a repris des inséparables et puis après… » le virus était pris. C’était il y a dix ans. « Si je laissais faire Jean-Marie, tout le jardin en serait rempli !»
Les membres d’Adoc ont l’amour de l’oiseau. «En animalerie, ça ne les dérange pas de vendre le frère et la sœur à des clients. Je ne vous dis pas après les problèmes de consanguinité. Aucune chance en passant par nos éleveurs. Nous avons le respect de l’oiseau, il n’est pas un produit financier pour nous. Un oiseau ça s’observe tous les jours. ça demande de l’attention, des soins quotidiens. Il faut en avoir conscience car parfois cela peut être aussi une contrainte.»
Alors quand ils vendent un spécimen c’est presque un crève-cœur. « On n’a pas le choix car il faut vendre pour acheter les graines, mais quand on revient avec, on n'est pas mécontents non plus finalement !»
Pratique - Dimanche 14 octobre, salle de l’Escale, à Renazé, de 9 h à 17 h, Entrée 2 €, gratuit pour les moins de 12 ans.
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