Ils mettent en avant le cercle vertueux de l’éco-santé. Il s’agit ici d’aller plus loin que le bio : cultiver de manière biologique est bon pour la planète, cultiver des produits qui ont des qualités nutritionnelles reconnues est bon pour la santé.
C’est typiquement le cas des céréales anciennes dont ils ont choisi de poursuivre la production. Plus facilement assimilables, plus digestes, valeur nutritionnelle supérieure, différentes teneurs en gluten… telles sont les qualités du blé ancien, de l’épeautre, du petit épeautre également appelé engrain, du seigle ou encore du sarrazin. « Les techniques de l’industrie agro-alimentaire ont évolué très vite au fil des années mais le corps humain ne peut pas évoluer au même rythme », souligne François. Conséquence notable : des intolérances, des allergies de plus en plus répandues. Les consommateurs en sont de plus en plus conscients et la demande de ces produits est en croissance.
Or, la production de ces céréales anciennes ne se prête pas aux rendements productivistes. Dès lors, pour répondre à la demande et développer leur consommation, il sera nécessaire de développer le nombre de producteurs.
Plus d'informations dans notre édition du 19 octobre 2018.
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