Il fait nuit. Il fait froid. Mais qu’importe. Quelques habitants du Segréen ont décidé de se rassembler à partir de 20 h 30 à Segré afin de discuter de leur participation à la journée de mobilisation du 17 novembre. Ils ont choisi la place du Moulin-sous-la-tour pour se réunir.
S’ils ont bien conscience qu’« il y a plein de rassemblements qui sont prévus en France, surtout dans les grandes villes, il faut aussi montrer qu’on se bouge à Segré », lâche Josselin, emmitouflé dans sa veste, écharpe autour du cou. Il sera l’un des “meneurs” de la réunion, ça se sent d’entrée.
« La France est en colère »
Avant de discuter des actions à mener, ils laissent un peu de temps aux potentiels retardataires. L’occasion d’évoquer les raisons de leur « ras-le-bol ». « On est là pour montrer que la France est en colère. ça ne peut pas continuer comme ça », assène Yoann, 37 ans. C’est lui qui alimente le plus le groupe Facebook “Segré en colère” où les internautes peuvent suivre l’organisation de la mobilisation à la journée du 17 novembre. Un groupe qui compte aujourd’hui plus de 700 Segréens depuis sa création le 25 octobre.
En quelques mots, les habitants venant de Bel-Air, Pouancé, Segré ou encore Noyant-la-Gravoyère dressent rapidement une liste qui « explique le fait que les Français n’en peuvent plus : l’augmentation du prix du carburant, les conditions de travail dans certaines entreprises, dans le domaine médical, la limitation à 80 km/h, les petites retraites, etc. »
La suite du reportage à retrouver dans le Haut Anjou du 16 novembre 2018, édition papier ou numérique.
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