Handicafé. Mercredi 21 novembre durant toute la matinée à la salle du Cercle de flore, ce rendez-vous a permis de faire rencontrer des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap et des entreprises du bassin de Château-Gontier.
Parmi les entreprises représentées, on retrouvait Cruard charpente, Serru, SNV, Pro à pro, Spid Anjou, Crédit agricole, Adecco et le Groupement d’employeurs pour l’insertion et la qualification (GEICQ). Un rendez-vous qui s’inscrivait dans la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées portée localement par Id’ées intérim depuis six ans.
Créer un premier contact
En France le nombre de travailleurs handicapés inscrits à Pôle emploi augmente beaucoup plus vite que celui de l’ensemble des demandeurs d’emploi. « Aujourd’hui, plus d’un chômeur sur douze est en situation de handicap, selon les derniers chiffres de 2017 », indique le responsable de l’agence Id’ées intérim, Franck Le Boucher.
Avec cet Handicafé, les personnes ont pu échanger, sous le format du job dating, avec des chefs d’entreprises, des professionnels du recrutement. « Notre objectif premier est la lutte contre l’isolement. Cette mise en relation entre entreprises et personnes en situation de handicap permet de nouer un premier contact », ajoute Franck Le Boucher.
Durant une vingtaine de minutes, la vingtaine de candidats ont pu se présenter, mettre en valeur leurs compétences et leurs expériences en attendant un possible deuxième entretien. « Une entreprise a déjà prévu de proposer d’ici trois semaines un stage de découverte à une personne, avec une mission à la clé », annone Franck Le Boucher.
Terminant tout juste une formation de dix mois dans la haute-couture à Laval, Corinne, 44 ans s’est, elle, surtout déplacée par « curiosité ». La Saint-Fortaise était avide de bons conseils. « Mon but est de devenir auto-entrepreneuse et proposer des vêtements grandes tailles pour les adultes et enfants d’ici un an ou deux. Avant, je dois encore me perfectionner et acquérir de l’expérience dans certains domaines », explique-t-elle. Après une vie professionnelle dans le secteur du nettoyage, la quadragénaire veut « faire un métier qui me plaît. »
A la suite de l’édition 2017, une personne a intégré une entreprise en contrat pro en bureau d’études et une autre en CDI comme agent de production.
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