Cela fait plus d’une trentaine d’années qu’il vit dans le monde des courses. Plus qu’un métier, c’est « une passion » qui le guide depuis près de trois décennies. Originaire de Saint-Omer (Nord-Pas-de-Calais), Jean-François Senet est un nom bien connu. Un peu plus depuis le samedi 3 novembre dernier.
Il a décroché sa 1 000e victoire sur le Prix André-Faure à Marseille-Borely lui permettant de rentrer dans un petit cercle fermé. « Evidemment, en s’y rapprochant, j’y pensais de plus en plus. J’espérais passer ce cap des 1 000 victoires avant la fin de l’année. C’est désormais chose faite, confie l’intéressé. C’est la récompense de tout un travail réalisé depuis toutes ces années. »
Une « fierté » pour le maire de la commune
Depuis le début de l’année, il affiche 47 victoires en tant qu’entraîneur et 35 en tant que driver. Des succès dans la continuité de ceux acquis ces dernières années par l’homme âgé de 47 ans.
Après avoir pris la décision de quitter sa région natale en 2008, il partage son temps entre le domaine de Grosbois (Val-de-Marne) où il compte une trentaine de chevaux, les courses et depuis un an et demi les écuries de Saint-Loup-du-Dorat. Une « fierté », pour le maire de la commune, Jean-Louis Bréhin. Et une belle ‘‘marque’’ à promouvoir pour le village de moins de 400 habitants.
En quête d’un site d’entraînement dans le Grand Ouest, Jean-François Senet a jeté son dévolu au printemps 2017 sur les 27 hectares de La Carterie.
Rendre le site de St-Loup-du-Dorat fonctionnel
Et le propriétaire n’a pas tergiversé longtemps avant d’engager d’importants travaux de réaménagement. « On aurait pu réaliser les aménagements en plusieurs tranches. J’ai fait le choix de tout lancer en même temps : écuries, paddock, remise en état de la piste de 700 m et celle de 600 m en herbe », annonce Jean-François Senet qui voulait rendre ce centre le plus fonctionnel possible et le plus rapidement également.
« L’objectif était d’améliorer l’outil de travail », ajoute-t-il en indiquant aussi vouloir utiliser à bon escient la zone d’eau du site alors que la thalassothérapie des chevaux est dans l’air du temps.
S’il ne fait actuellement que des allers-retours rapides entre Grosbois et les écuries de Saint-Loup-du-Dorat, où il s’appuie sur deux salariés, Jean-François Senet entend être plus présent en Mayenne. Et profiter pleinement de ses installations flambant neuves.
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