Jeudi 12 décembre, au Mille-club de Coudray, une dizaine de personnes de Coudray, d’Arquenay et du Buret, a répondu à l’invitation des Cigales des Pays de la Loire (club d’investisseurs pour une gestion alternative et locale de l’épargne solidaire) pour une réunion d’information. Depuis 35 ans, les Cigales existent dans le Nord de la France, dans la région parisienne et les Pays de la Loire.
Yvonne Genest, présidente de l’association régionale des Cigales, et Michel Lepage, ancien agriculteur, ont expliqué les objectifs d’un tel club. « En participant à une réunion publique, j’ai été contaminée par cet élan solidaire », raconte Yvonne Genest.
La première est née en Mayenne en 2008 et s’était mobilisée pour lancer la coopérative bois-énergie devenue la SCIC Mayenne bois énergie. Cette année, une Cigales soutient la création d’une épicerie à Saint-Germain-le-Fouilloux.
L’engagement change les rapports avec la banque
« Une Cigales est une indivision de 5 à 20 investisseurs maximum partageant les mêmes valeurs. Chacun apporte ce qu’il veut, 10 à 30 € par mois. Les prêts sont de 1 à 2%. »
Son véritable moteur est d’aider les porteurs de projets qui rencontrent des difficultés à obtenir des prêts bancaires. « Notre investissement change le regard de la banque car nous devenons actionnaires en accompagnant le porteur de projet. » Les clubs, vigilants dans leur choix, étudient attentivement les projets.
« On est souvent séduit par le porteur du projet, le projet lui-même. L’élément moteur, c’est gagner de l’argent pour surtout aider d’autres porteurs de projets. »
Après avoir reçu l’agrément de la fédération, le statut de la Cigales est enregistrée aux impôts. Les investisseurs d’un club décident ou non de rentrer dans le capital de l’entreprise choisie et d’acheter des actions. « La Cigales reste toujours minoritaire dans le capital. Sa vocation n’est pas de prendre le pouvoir, mais de renforcer les fonds propres de la société et d’accompagner l’entreprise dans le temps. »
Les Cigales sont à l’écoute de tous les projets en devenir.
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 21 décembre 2018.
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