Anne-Cécile Henry et Jean-Marie Denis, deux membres actifs du Collectif Demain, planchent sur ce sujet depuis huit mois. Leur objectif est d’agir à la source. C’est à dire chez les commerçants. Le groupe zéro déchet du Collectif Demain a ciblé ceux qui vendent de l’alimentaire : les boulangeries, charcuteries, traiteurs, épiceries, etc. « Sur les douze commerces visités nous n’avons que des retours positifs. Certains pratiquent déjà le vrac dans leur boutique et les autres ont tout suite adhéré à l’opération. »
Logo autocollant et dépliant
En décembre dernier, le Collectif a fait appel à Dapo, l’entreprise segréenne spécialisée dans la conception d’enseignes, pour créer un logo autocollant. « Nous allons les coller sur les vitrines des commerçants et des dépliants seront déposés sur les comptoirs de ceux qui adhèrent à l’opération vrac. » Dans cette opération, tout le monde est gagnant. En s’engageant à servir ses produits alimentaires dans des sacs à vrac ou autres contenants de préférence en verre, le commerçant fait des économies d’emballages. Donc moins de déchets et moins de dépenses. Pour le client, l’effet est le même. Il a moins de déchets à mettre à la poubelle et obtient un gain de place non négligeable.
La prochaine étape aura lieu courant mars. Le Collectif présentera son opération vrac sur les marchés de Segré et ensuite dans les commerces de Segré-en-Anjou-bleu. Une autre commission du collectif travaille également sur le déploiement de la monnaie locale La Muse, dans le Segréen.
Article complet à retrouver dans le Haut Anjou du vendredi 8 février 2019.
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