En 2014, l’ADMR de Renazé (créée en 1959) avait connu une période tumultueuse après la démission de son président qui regrettait le manque d’investissement, des conflits de personnes et une gestion qui avait fait apparaître un trou de 40 000 €.
Il avait succédé en octobre 2012 à la présidente de l’association durant 26 ans. La Fédération départementale avait alors dû reprendre le contrôle et la gestion de l’association locale.
Mais ça, c’était avant car depuis, l’ADMR de Renazé s’était relancée. Jusqu’à il y a encore quelques jours, le président de l’ADMR Renazé était Gérard Menneguerre. Mais il a démissionné comme nombre de bénévoles.
« Nous nous retrouvons dans la même situation qu’il y a quelques années », confesse Christine Hochet, la présidente de la Fédération départementale qui a encore été obligée de reprendre les rênes.
«On ne peut pas faire n’importe quoi»
La situation se serait tendue à cause d’un contrôle de gestion et des recommandations suggérées.
«Nous faisons du service aux personnes et dans ce cadre on ne peut pas faire n’importe quoi. L’ADMR de Renazé a eu droit à un contrôle de gestion, mais comme toutes les autres ADMR en vivent. Il est complètement réglementaire. C’est une commission spécialisée qui effectue ce contrôle. Ceci vaut pour Renazé comme pour les autres. Cependant, le contrôle a fait apparaître certaines choses. Nous avons donc formulé quelques remarques et demandes qui visiblement n’ont pas été appréciées», explique la présidente qui ne souhaite pas en dire plus sur la nature de ce qui a été relevé.
«Il y a eu sept à huit démissions, ce qui correspond au collège des bénévoles. Vous savez, quand une personne démissionne, d’autres suivent par solidarité même si elles ne partagent pas forcément les idées de celle qui s’en va... Dans le collège des salariés il n’y a eu aucune démission», tient-elle à souligner.
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