Ils ne remplaceront pas les forces de l’ordre mais ils deviennent des relais clés des gendarmes. « Votre devoir est d’alerter plus que d’agir », leur a d’ailleurs rappelé le sous-préfet, Frédéric Millon lors de la signature du protocole de Participation citoyenne, mercredi 10 avril.
Après l’adoption du dispositif par le conseil municipal en septembre 2018 puis une présentation à la population deux mois plus tard, la commune entre dans la phase active de cette action de plus en plus répandue dans le département. Meslay-du-Maine est en effet la dix-huitième commune à adhérer à la Participation citoyenne.
Une signalétique aux entrées de ville sera d’ailleurs mise en place. De quoi éloigner les cambrioleurs ?
« On ne va pas se transformer en shérif »
Car le principe de ce dispositif, « bien que le taux de délinquance dans la commune ne soit pas très élevé », précise le maire Jean-Marc Poulain, est bien d’instaurer un climat de tranquillité publique grâce à la mobilisation d’habitants référents. « Dans la plupart des communes ayant adhéré, on relève une baisse significative des actes délictueux », souligne le capitaine Bizien de la compagnie de gendarmerie de Château-Gontier.
Après avoir suivi une formation au groupement de gendarmerie à Laval, les sept correspondants bénévoles, couvrant chacun un quartier, (Pascal Taunais, Mickaël Machecourt, éric Martin, Lionel Gobillard, Didier Perdreau, Gilbert Terrier et Daniel Suard) sont désormais opérationnels. « On ne va pas se transformer en shérif », assure l’un deux.
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 12 avril 2019.
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