Le précédent cordonnier, Jean-Michel Vergereau, s’était mis en quête d’un successeur, proposant même de céder l’ensemble de son matériel lors de son départ à la retraite. En vain. Mais depuis lundi 15 avril, à deux pas de porte de l’ancien atelier de Jean-Michel Vergereau, un cordonnier propose de nouveau ses services.
A la suite d’un problème de santé qui l’oblige à changer de voie professionnelle, Tony Thirel suit une formation de dix mois entre 2017 et 2018 à l’Afpa (Association pour la formation professionnelle des adultes) de Cholet. « Une personne de ma famille était cordonnier. J’avais donc déjà quelques connaissances », indique le quinquagénaire originaire de Dieppe.
De Royan à Château-Gontier...
Alors qu’il recherchait où pouvoir s’installer, celui qui habitait il y a encore un mois dans le sud-ouest, à Royan, est tombé sur le reportage SOS villages diffusé sur TF1.
Et tous les critères qu’il avait définis étaient réunis pour rejoindre le sud-Mayenne. « Je voulais ouvrir mon activité dans une ville d’environ 15 000 habitants où il n’y avait pas, ou plus, de cordonnerie dans le centre », indique Tony Thirel.
Après être entré en contact avec Jean-Michel Vergereau, à qui il a racheté une partie du matériel, voilà donc le Normand lancé dans sa nouvelle aventure. Et les demandes des clients sont déjà nombreuses. « Je sentais une vraie attente », reconnaît l’artisan qui ne manque pas de projets pour développer son activité.
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 19 avril 2019.
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