Tête sur le côté en regardant la présidente, le prévenu n'a pas l'air très concerné. « Votre attitude paraît très désinvolte », prévient pourtant Sabine Orsel, la présidente.
Mercredi 24 avril, cet homme de 47 ans, petit, moustachu, est jugé en comparution immédiate pour conduite en état d'ivresse, sans permis, et blessures involontaires.
Le 20 mars, ce Sarthois d'origine, comptant déjà 15 mentions à son casier dont six pour des conduites en état d'ivresse, s'alcoolise avec des amis à Congrier, dans le sud-Mayenne. Malgré l'annulation de son permis il y a dix ans, il continue de conduire « mais pas tout le temps », tempère-t-il. Après avoir bien bu, il repart avec sa compagne à ses côtés.
Choc frontal inévitable
Vers 15h30, entre Congrier et Renazé, il fait demi-tour et n'observe pas le stop. Une voiture arrive en face. Le choc frontal est inévitable. « Je lui ai pratiqué les premiers secours. Il était inconscient. Après avoir repris conscience, il était devant ma voiture démolie et disait “ce n'est pas grave, ce n'est pas grave" », indique sa victime, âgée de 26 ans.
Après l'accident, le prévenu. sera contrôlé avec 1,76 gramme d'alcool par litre de sang.
Q.L
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 26 avril 2019.
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