Garé directement sous la halle du marché aux veaux, le camion de galettes-saucisses de Chantal Girard est un point de rendez-vous incontournable. Installée dès 6 h 30, la commerçante s’active tous les jeudis pour servir les marchands aux bestiaux mais aussi les visiteurs de passage.
Ici, tout le monde se connaît, et entre deux cuissons d’échines de porc, elle ne manque jamais de faire la bise et d’échanger avec les habitués : « Quand j’ai pris mes vacances au mois de juin, ils croyaient que j’allais partir. Ils étaient rudement embêtés les gars. »
Un véritable rôle de lien social
Seule femme parmi les hommes, elle a un véritable rôle de lien social dans ce monde si particulier des marchands de vaches.
« Si je continue c’est aussi pour leur faire plaisir. Ils sont sympas, glisse-t-elle. Parfois, je me dis que je ressemble un peu à mère Thérésa. »
Article complet à retrouver dans votre édition du Haut Anjou vendredi 12 juillet 2019.
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