Eugénie Jeannin est née le 11 juillet 1914, à Château-Gontier, dans une maternité, rue Pierre-Martinet, à deux pas du Centre des personnes âgées qu’elle a intégré en mars 2014. « Je mourrai où je suis née », précise très justement Eugénie, sereine.
Ses parents habitaient alors rue de la Harelle et Eugénie est la petite dernière d’une fratrie de deux frères Raymond, Albert et une sœur, Angèle. Durant un certain temps, elle se souvient avoir vécu avec ses parents dans une ferme à Villiers-Charlemagne.
Elevée par son grand frère
Marquée par un événement dramatique, elle se rappelle bien de la perte de sa maman à l’âge de 8 ans. Après le décès de son épouse, son papa, Albert, a retrouvé quelqu’un, une belle-mère qui ne fut pas toujours tendre avec elle. « C’est donc mon grand frère qui s’est beaucoup occupé de moi lorsque je n’étais qu’une enfant », se souvient Mme Cocault, avec une certaine émotion.
Plus tard, elle a vécu dans un établissement religieux, Saint-Vincent-de-Paul, toujours à Villiers-Charlemagne. En âge de travailler, Eugénie fut « bonne à tout faire », précise-t-elle, chez des particuliers, en évoquant un certain M. Chaleille.
Article complet à retrouver dans notre édition du Haut Anjou du vendredi 12 juillet 2019.
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