Jason et Evan (d'où le nom Javann de l'association) avaient dix ans chacun quand les parents ont découvert qu'ils étaient atteints de schizophrénie. Une maladie invalidante à 80%. Mal reconnue avant l'âge de 16 ans. Et qui se traduit par des troubles du comportement : hallucinations, désorganisation de la pensée, obsessions, excès de violence.
Aujourd'hui, Javann compte 70 adhérents parmi lesquels des adultes schizophrènes “stabilisés” qui épaulent les familles. «Des médecins nous envoient des familles. Un spécialiste de Nantes traite les cas. C'est une prise de sang par mois, un encéphalogramme deux fois par an, un électrocardiogramme une fois par mois pour nos enfants», confient Jennifer Bunnens et Stéphanie Berthier, les mamans de Jason et Evan âgés de 15 ans, qui ont à présent une scolarité en pointillé. Javann propose des activités (karaté, athlétisme...) aux enfants. Mais pour soulager «les familles, l'association a un besoin crucial d'une maison refuge histoire de souffler dans les moments de crise pour éviter l'hôpital..»
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