Drapeau breton pour l’un, drapeau britannique pour l’autre. Dans leur cabine, ils affichent ‘‘leurs’’ couleurs. Entre leur siège et couchette, ils aménagent à leur goût leur univers de travail. Mais aussi et surtout de vie. Nicolas Justal, Vincent Leclercq et Michael Robinson sont des chauffeurs routiers qui partent à la semaine.
« Autonomie » plus que de « solitude »
Tous trois salariés de l’entreprise Bariau Leclerc (transport de marchandises en vrac solide) basée à Quelaines-Saint-Gault, ils laissent femme et enfants, cinq jours sur sept, pour parcourir les routes de France. Environ 2 500 km par semaine. Un « choix assumé » pour ces trois hommes qui préfèrent parler d’« autonomie » plus que de « solitude ».
Leur première maison
Papa depuis quelques semaines d’une deuxième petite fille, Michael Robinson, plus connu sous le surnom de ‘‘Mike’’, évoque malgré tout une reprise de travail difficile après son congé paternité. Mais la photo de sa femme et de ses deux filles accrochée dans sa cabine ainsi que les envois réguliers de SMS sont là pour le réconforter au quotidien.
Ancien militaire, Vincent Leclercq, 39 ans, n’arbore lui aucun effet personnel dans la cabine de son camion de 57 m3. Routier n’a jamais été pour lui « un rêve de gosse » mais il s’y retrouve, à ce jour, avec ce rythme.
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 19 juillet 2019.
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