Souvenez-vous, le 12 mars 2018 vers 19 h 30, la boulangerie était en proie aux flammes jusqu’à l’aube - à la suite d’un court-circuit -, et les pompiers s’évertuaient à éviter la propagation aux habitations voisines. Noam et Magalie Durand, eux, ne l’ont pas oublié.
S’ils ont pu redémarrer leur activité deux mois et demi seulement après le tragique événement, et ce, grâce à l’entraide locale, « c’est toujours avec la boule au ventre », que le boulanger démarrait son four. « C’est sûr, la peur du recommencement a déclenché quelque chose, l’envie de se réorienter. »
Une activité en baisse
Pourtant le couple Durand, propriétaire des murs et du fonds de commerce, avait su rebondir. Il avait saisi l’opportunité de refaire le magasin, d’installer un distributeur de pain à proximité de la boulangerie (et même un autre à Saint-Quentin-les-Anges).
Installés depuis février 2006, à Ampoigné, Noam et Magalie Durand, parents de trois enfants, ont su développer leur activité de boulanger-pâtissier. Ils ont assuré un dépôt de pain à Laigné pendant dix ans, et un autre au bar de Pommerieux.
Mais tout s’est précipité : « Ces six derniers mois, nous avons perdu un bon tiers de notre activité. Depuis la commune nouvelle Prée-d’Anjou (Ampoigné/Laigné), nous avons perdu le dépôt à Laigné...»
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 9 août 2019.
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