Il a beau être né à Charleville-Mézières, Claude Husson n’a rien d’un poète vagabond dont l’œuvre suinterait le vague à l’âme. Il n’a pas non plus le profil d’un voyageur même si, en optant pour La Rochelle comme port d’attache, ses pensées s’envolent parfois vers d’autres contrées.
Plus cartésiennes, plus rationnelles, plus... mathématiques. Ce qu’il réalise « est une série d’algorithmes , même si avec l’informatique, j’en ai d’autres », avoue celui qui, depuis plus de trente ans, a prouvé qu’on pouvait être peintre et avoir le teint maths.
Un outil au nom célèbre
Depuis 1982, plus exactement, année où il créé Arp, le premier logiciel dédié aux arts plastiques. Arp, comme Jean Arp, le célèbre peintre et sculpteur, qu’il admire. L’outil sera d’abord exposé au Musée Sainte Croix de Poitiers, où il enseigne alors, avant de se retrouver au Centre Georges Pompidou à Paris l’année suivante. « L’informatique ne joue pas contre l’homme mais avec », martèle-t-il.
C’est donc tout naturellement qu’il présente ensuite Arp aux détenus de la prison de Saint-Martin-de-Ré. Il devient même consultant de l’Unesco pour l’enseignement artistique. Pourtant, pour lui, « l’artiste n’existe pas, il n’y a que des gens qui travaillent ». Chez Claude Husson, c’est généralement « à la peinture à l’huile, à l’acrylique et au pigment ».
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 23 août 2019.
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