« La mobilité une problématique locale que d’autres territoires rencontrent aussi », explique Maxime Chauvin, vice-président à la communauté de communes, vendredi 18 octobre, salle de l'Orion à La Selle-Craonnaise.
« Il existe déjà des initiatives sur le territoire du Pays de Craon (Mayenne). Nous soutenons notamment financièrement des associations comme Mobilité au Pays de Craon qui permet de répondre à cette problématique, les services du centre intercommunal d’action sociale aussi avec notamment des navettes qui vont chercher les jeunes pour leurs activités, on a aussi voulu garder la proximité de certains services auprès de la population pour qu’elle n’ait pas à se déplacer justement à cause de ces problèmes que l’on connaît. »
Et de continuer : « On pousse les gens à aller vers le numérique pour correspondre, mais tous ne le maîtrisent pas. D’ailleurs, on essaie de combler le départ des services publics des milieux ruraux avec la Maison des services au public pour accompagner cette population. »
Malgré tout, le problème persiste. « On a des solutions à trouver. »
Auto-stop organisé, prêt de véhicules...
Peut-être celles présentées par les invités leur ont donné des idées.
Il y a eu l’auto-stop organisé avec Rézo Pouce présentée par la Ville de Moissac dans le Tarn. Le principe : des bornes matérialisent des lieux d’auto-stop. Les automobilistes avec un macaron sur leur véhicule du Rézo pouce s’engagent à prendre les personnes qui se positionnent devant les bornes.
Il a été aussi présenté l’idée des véhicules partagés de la communauté de communes du Mont des Avaloirs, etc.
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Le Pays de Craon tente parfois des expériences. La dernière a consisté à demander à créer une sorte de plate-forme basée sur les agents intercommunaux afin que ceux-ci, lors des déplacements pour aller ou rentrer du travail, puissent prendre des personnes qui ont des soucis de déplacement. « Mais ce dispositif n’a pas fonctionné ».
Co-voiturage de proximité et voie douce
Pourtant, il y a des besoins. « 30% des jeunes ont des problèmes de mobilité pour leurs études », analyse Jany Klus, coordinateur au CIAS.
Il s’appuie sur une enquête réalisée auprès des jeunes (213 réponses) et des entreprises (28 ont répondu) du territoire.
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