[caption id="attachment_29741348" align="alignnone" width="800"] L’eurodéputée sud-mayennaise, Valérie Hayer, animera un atelier participatif avec sa collègue de l’Assemblée nationale, Géraldine Bannier, vendredi 29 novembre. (©Document transmis par Valérie Hayer.)[/caption]
L’eurodéputée mayennaise, Valérie Hayer (LREM) et son homologue du palais Bourbon, Géraldine Bannier (Modem) animeront un atelier participatif, vendredi 29 novembre 2019, sur l’engagement des femmes en politique à Château-Gontier (Mayenne).
L'ancienne élue municipale de Saint-Denis-d'Anjou, revient, elle, sur le sien commencé très tôt.
Comment un jour on se dit que l’on veut devenir une femme politique ?
Je voulais me sentir utile et servir l’intérêt général. J’ai été élue en 2008, à 21 ans, conseillère municipale de Saint-Denis-d’Anjou. J’ai pris la suite de ma maman qui était élue. C’était davantage par appétence pour la vie publique plus que politique.
Quels conseils donneriez-vous aux femmes qui hésitent à s’engager ?
Les femmes doivent oser s’engager en politique. Elles ont autant de talent que les hommes. Il n’y a pas plus de légitimité pour un homme que pour une femme. Il faut avoir confiance en soi et oser franchir le pas. Ce qui n’est pas forcément simple, je l’admets.
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Quel est l’objectif de l’atelier organisé vendredi 29 novembre à Château-Gontier ?
Il s’agit d’un atelier participatif organisé par Toutes politiques, une branche du mouvement En marche, où la députée Géraldine Bannier (Modem) et moi-même échangerons avec les femmes, pas forcément de politiques, mais sur notre parcours, notre expérience. L’idée est surtout de lever les freins qui empêchent certaines femmes de se lancer. Il ne faut pas avoir honte de ses ambitions quand on est une femme.
https://twitter.com/piquet_v/status/1195078113878827009
La parité hommes-femmes est obligatoire depuis quelques années lors des élections. Quel est votre avis sur le fait qu’il ait été nécessaire de passer par un cadre législatif ?
Je déplore, bien évidemment, que l’on ait été obligé d’en passer par là. Mais sans cette obligation, aurais-je été élue au Conseil départemental par exemple ? Je n’en suis pas certaine. Je pense paradoxalement qu’avoir été une femme, m’a servi pour entrer dans le milieu politique. Toujours est-il, qu’aujourd’hui, cette parité est efficace et permet à des femmes de pouvoir s’engager dans la vie politique.
Dans un milieu d’hommes, avez-vous déjà été victime de remarques désobligeantes ?
Je n’ai jamais souffert ni été victime de ce genre de remarques. J’ai eu une forme de parternalisme favorable qui m’a été précieux. Les femmes ne sont pas présentes dans le débat public pour servir de plantes vertes. Elles ont aussi leur mot à dire.
Vendredi 29 novembre, de 18 h à 20 h, à la salle de la Motte-Vauvert 10, rue des Salamandres à Château-Gontier. Ouvert à tou(te)s. Renseignements à toutespolitiques53@gmail.com
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