[caption id="attachment_29865872" align="alignnone" width="800"] Quatre générations réunies à Segré samedi 30 novembre, autour Marie-Thérèse. Au premier plan, une centenaire pétillante le jour-j de ses 100 ans ! (©Haut Anjou)[/caption]
Marie-Thérèse Quélin a fêté son 100e anniversaire à Segré, commune déléguée de Segré-en-Anjou-bleu (Maine-et-Loire), samedi 30 novembre 2019.
Née Cormier, elle a vu le jour le 30 novembre 1919 à La Chapelle-sur-Oudon où son père était agriculteur. Elle a eu le malheur de perdre sa maman à l’âge de 6 ans. Son père s’est remarié avec une veuve qui avait déjà six enfants.
Le temps passe vite
Après son certificat d’études, elle a trouvé un travail à la boulangerie Bouron de Chazé-sur-Argos. Elle nouera des liens très forts avec cette famille dont une des enfants était présente à la fête de ses 100 ans !
Marie-Thérèse rencontrera Marcel Quélin, un Lavallois, lors d’un mariage familial. Mais Marcel est parti à l’armée, la guerre éclatera et il sera fait prisonnier. Marie-Thérèse l’attendra et ils se marieront en 1946 à Chazé-sur-Argos.
Elle raconte son parcours avec une mémoire étonnante, donnant d’une certaine façon la recette de sa belle longévité, témoin de tout un siècle, surmontant courageusement les étapes de sa vie :
« Avec Marcel, nous avons pris une petite épicerie à Nyoiseau. Et puis nous avons eu nos trois filles : au bout d’une dizaine d’années, c’était compliqué de faire vivre un petit commerce comme le nôtre », raconte-t-elle.
En mobylette à Segré
« Marcel a alors suivi une formation de coffreur-maçon et a travaillé pour une grosse entreprise de Rennes, souvent parti en déplacement sur de gros chantiers. »
« J’allais en mobylette tous les jours à Segré pour faire des heures de ménage. Les filles ont quitté petit à petit le cocon familial. J’ai perdu Marcel qui est mort d’un cancer à 69 ans. »
J'aimais dorloter mes petits-enfants
Après avoir vendu sa maison, Marie-Thérèse s’est installée dans un appartement à Segré.
Toujours occupée en étant visiteuse à la maison de retraite, en allant tricoter des carrés de laine pour faire des couvertures à Saint-Vincent-de-Paul, « j’ai aussi fait partie de la chorale des Deux collines et j’aime dorloter mes petits-enfants. »
« Je n’ai pas vu passer les années. C’est un grand bonheur pour moi d’être si bien entourée aujourd’hui », terminait-elle, samedi 30 novembre 2019 à l'occasion de son anniversaire.
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