[caption id="attachment_29910724" align="alignnone" width="800"] Lionel Degrémont de Royan a vécu une mésaventure qui s’est finalement bien finie avec deux titres de champions
de France. (©Haut Anjou)[/caption]
Le succès du concours national d’aviculture a été au rendez-vous avec près de 900 animaux de la basse-cour présentés à Craon.
Dans la catégorie reine des poules et coqs de Marans à camail cuivré, les champions de France proviennent du même éleveur à l’histoire cocasse.
Il s’agit de Lionel Degrémont. Il est originaire du Pas-de-Calais mais habite Royan.
Une poule, puis deux...
Il ne s’est lancé dans l’aviculture qu’il y a quatre ans et a déjà trusté trois titres de champions de France après celui remporté chez les coqs l’an passé. Il est chercheur en génétique sur mollusques.
« Mais je me suis toujours intéressé à l’aviculture, par mes parents qui avaient des animaux. Et puis, pour le travail, avec ma femme et mes enfants, on a emménagé dans notre maison à Royan. »
« On a acheté une poule puis deux, puis j’ai voulu en avoir quelques-unes qui sortent un peu de l’ordinaire. Donc, je me suis tourné vers la race locale : la Marans. » Bien lui en a pris.
Il tombe en panne avec ses volailles dans le coffre
Son parcours jusqu’à Craon ne fut pas de tout repos. Il a été à deux doigts de ne jamais rafler ses deux titres. En effet, il est tombé en panne avec son Renault Scenic du côté d’Angers, avec ses seize volailles derrière.
« J’étais sur l’autoroute et puis il y a eu un souci mécanique, au niveau des injecteurs. J’ai dû sortir à la hâte et trouver un garage. Le problème c’est que j’avais mes bêtes derrière et le concours approchait. »
J’ai envoyé un message aux mécaniciens du garage pour les remercier
«Les mécaniciens du garage, très compréhensifs, ont tout fait pour me dépanner rapidement, mais il a tout de même fallu qu’un autre aviculteur vienne chercher mes bêtes et les emmène concourir. Heureusement, il y a encore cette solidarité entre éleveurs. »
Le garage a réussi à dépanner l’éleveur qui a pu rejoindre Craon et découvrir ses champions. « J’ai envoyé un message aux mécaniciens du garage pour les remercier. »
La récompense suprême
« Ces deux nouveaux titres récompensent la qualité et surtout la constance de mon élevage. » L’éleveur qui a aidé Lionel n’est autre que Didier Amiard, de Maine-et-Loire, qui a lui remporté le titre des champions des champions.
Il récompense le plus bel animal, toutes catégories confondues. La récompense suprême pour cet éleveur qui a su tendre la main à un concurrent.
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