Les réseaux électriques des garages n°32 et 34 de la Grande Rue à Château-Gontier ont été déconnectés début décembre 2019. L’enjeu à présent, c’est leur démolition afin d’aérer la rue et mettre en valeur la falaise et les remparts.
L’appel d’offres a été lancé, la maîtrise d’œuvre sera connue autour du 20 décembre 2019. D’un montant d’environ 40 000 €, l’opération de démolition interviendra au deuxième trimestre 2020.
Philippe Henry, maire de Château-Gontier-sur-Mayenne explique :
On sécurisera juste le fond des garages, parce que l’homme avait creusé sous la falaise. Ensuite, on enchaîne sur un dossier plus compliqué, les maisons de la Grande Rue aux n° 44 - 46 - 48.
Une procédure d’état d’abandon manifeste a été engagée. Les dites maisons menacent ruine.
Blocage sur les n°46 et 48
Le maire poursuit :
On a, semble-t-il, un propriétaire qui ne fera aucun entretien. Sont apparents des trous dans les couvertures ardoise, des fissures dans les murs intérieurs, une prolifération de végétaux à l’intérieur du bâtiment. Sont présents des champignons lignivores et la mérule
Dans la nuit du 11 au 12 août dernier, une partie des corniches chuta. La façade du n° 44 Grande Rue a été étayée pour éviter, en cas d’effondrement de la toiture, que la charpente appuie sur la façade et la fasse atterrir côté rue.
Mi-juillet 2020, le maire, le sous-préfet, le directeur-adjoint de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) et l'architecte des Bâtiments de France (BF) se sont réunis autour d’une table.
Philippe Henry regrette la position de l'architecte des Bâtiments de France :
Ouverts sur la démolition du n°44, ces derniers sont opposés à celles des n°46 et 48. Ils nous ont invités à lancer un appel à projet au niveau national de réhabilitation lourde de sites patrimoniaux. On a intégré le Puca (plan d’urbanisme construction architecture). On a été présélectionné. La réponse est attendue en juin 2020.
Ce ne sera pas la panacée, les trois maisons n’ont pas de luminosité ; elles sont accolées à la façade et sont humides. Il n’y a rien d’attractif pour investir, alors que le propriétaire des n° 46 et 48 Grande Rue est prêt les vendre à la Ville. Celle-ci a d'ailleurs inscrit au budget 2019 la somme de 350 000 € pour les détruire.
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.