« J’ai été sollicité par nombre de Craonnais et de responsables locaux pour me porter candidat aux municipales débute-t-il. J’avoue que devant les sollicitations, j’y ai pensé un peu. Puis, après mûre réflexion, je me suis dit que c’était impossible car il y avait un verrou principal : la citoyenneté réelle. »
Vincent Saulnier s’explique : « Pour être candidat, pour moi, il faut vivre dans la ville où l’on se porte candidat. C’est sûr, j’aurais pu prendre une chambre de bonne et me présenter, mais je ne suis pas fan des parachutages.»
Ce n’est pas l’idée que je me fais de la politique. »
Mais de préciser que : « ce n’est pas parce que je ne me présente pas à Craon, que je me désintéresse de la commune », explique celui qui en est tout de même le conseiller départemental et le président du Gal sud-Mayenne.
Rétablir le lien Ville/Pays de Craon
Pour Vincent Saulnier, « une ville centre doit être la locomotive de son territoire. En l’état, ce n’est pas le cas, et le territoire recule. Je ne veux pas rentrer dans des querelles d’ego, mais force de constater que la communauté de communes a investi 12 500 000 € rien que sur la Ville de Craon, mais que celle-ci se braque contre elle.»
« La Ville de Craon doit saisir les opportunités »
Vincent Saulnier indique : « gouverner, c’est anticiper. Et si je reconnais - car je ne suis pas que dans la critique - que la Ville de Craon a obtenu des résultats positifs dans certains domaines ; en revanche, elle n’a pas su saisir des opportunités sur trois dossiers majeurs. »
Le premier : « C’est assez incompréhensible que la Ville de Craon ait refusé de se greffer à l’étude actuellement réalisée pour étudier le contournement de Craon. »
Le deuxième « est celui de l’hippodrome. (Le conseiller départemental était déjà monté au créneau à ce sujet, lire l’édition du 12 avril) Attention la fenêtre de tir va se refermer et je le dis clairement, nous serons tous co-responsables ! » Le maire lui avait répondu.
Il évoque enfin l’abattoir. « Il fonctionne sous régime dérogatoire qui nécessite d’étudier sa modernisation et son éventuelle extension. Une étude est réalisée à l’échelle régionale sur les abattoirs, il se peut que des opportunités apparaissent. Les conclusions devraient être connues au second semestre 2020. »
Il termine avec « la nécessité plus que jamais de dialoguer. C’est un problème de méthode là. Les concitoyens sont sensibles au dialogue permanent entre élus », selon le conseiller départemental.
Toutes les informations concernant les élections municipales de mars 2020 sur le territoire du Haut-Anjou sont à retrouver ICI.
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