[caption id="attachment_30338128" align="alignnone" width="800"] La question de règles à définir pour l’octroi des subventions aux associations
sera l’un des enjeux des futurs conseillers municipaux. (©Photo transmise par la Ville de Craon)[/caption]
Lors du conseil municipal de mercredi 11 décembre, les élus ont débattu des subventions accordées aux associations, des disparités et des règles qu’il faudrait fixer pour les gommer.
Le débat a éclos à la suite de l’intervention de Xavier Bréhard, de la majorité : « On donne 5 000 € de subvention au football, club contre lequel je n’ai rien, mon fils y étant, mais d’autres clubs ont des subventions bien moindres avec pourtant des effectifs égaux ou supérieurs », remarque-t-il.
Et apparemment, il n’est pas le seul à faire ce constat.
« Oui, nous avons très régulièrement ce genre de remarques émanant des clubs », expliquent Jacques Toupel, adjoint en charge des finances et Claude Gilet, maire.
En effet, si l’ESC foot (qui vient d’inaugurer son terrain synthétique) obtient encore 5 000 €, les autres clubs sportifs sont plutôt à environ 2 000 € (La Craonnaise, l’ESC tennis, l’ESC badminton et l’ESC natation), ou 1700 € pour le tennis de table et l’Upac Craon, 1 300 € pour le judo et seulement 1 000 € pour l’Entente cycliste Craon-Renazé.
Pas vraiment de règles pour les subventions
Pourquoi cette répartition ? « Nous donnons en fonction de ce que demande chaque association », débute l’adjoint aux finances avant de compléter : « On regarde aussi ses effectifs, l’encadrement, etc. », avance Jacques Toupel.
Mais Philippe Guiard de constater que finalement « il n’y a pas vraiment de règle », ce que tout le monde a convenu. Et de proposer d’en établir en fonction du taux de jeunes dans les associations, de l’encadrement, du niveau...
Pour d’autres, il faut aussi détailler ce qu’apporte par ailleurs la commune : en salles et en éducateurs.
Mise à disposition de salles, éducateurs...
Anne Mévite, adjointe de la majorité, acquiesce : « Le comité, lors de son passage pour l’obtention de la 4e flamme, a fait une remarque là-dessus, et nous a dit que nous devrions être davantage pointilleux sur les mises à la disposition des salles pour les associations, des éducateurs, etc. »
Car, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne.
Certains de constater qu’effectivement, le foot, en plus de sa grosse subvention, « bénéficie de la mise à disposition d’éducateurs de la Ville. »
Des associations plus riches que d’autres
Manuel Belliard, directeur des services, lance alors un conseil et élargit le débat à d’autres associations, pas forcément sportives : « Si vous vous penchez sur des règles, n’omettez pas le critère de l’argent en banque de chaque association. Car est-il utile de donner ne serait-ce que 200 € à une association qui a 20 000 € en banque ? Et il y en a... »
Bref, les élus semblent vouloir s’engager dans cette voie d’une plus grande transparence dans l’octroi des subventions, avec la définition de critères. Mais lesquels ?
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