[caption id="attachment_31131087" align="alignnone" width="800"] Albert Lézé continue toutefois de s’investir auprès des donneurs de sang bénévoles de Château-Gontier, de la bourse aux jouets et en tant que sacristain de l'église Saint-Martin. (©Haut Anjou)[/caption]
C’est avec fierté mais aussi une grande émotion que dans quelques jours, Albert Lézé fêtera ses 50 ans en tant que bénévole du comité des fêtes de Bazouges à Château-Gontier (Mayenne). Un véritable sacerdoce pour celui qui a refusé plusieurs fois d’intégrer l’association après s’être installé dans le village en 1967.
« J’étais originaire de Saint-Michel-de-Feins. Quand on a acheté notre maison à Bazouges, je ne connaissais personne. Après plusieurs demandes de Jean Boulais, le président de l’époque, et Léon Clavreul, j’ai fini par accepter. Je me suis dit que ce serait un bon moyen de rencontrer de nouvelles personnes. »
Comité des fêtes, don du sang, sacristain...
Et il faut bien l’avouer, aujourd’hui, Albert Lézé est incontournable dans la vie locale. Et son investissement bénévole y est fortement pour quelque chose.
Secrétaire, puis trésorier-adjoint, puis président et enfin trésorier du comité des fêtes depuis 1985, mais aussi impliqué auprès des donneurs de sang, de la bourse aux jouets et sacristain de l’église Saint-Martin, le septuagénaire a le bénévolat chevillé au corps.
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Reconnu pour sa rigueur, son éducation lui a appris qu’« un centime est un centime et que l’on ne doit vivre qu’avec ce que l’on a ».
Il laissera, dans les prochains jours à son successeur, des finances saines à cette association « pour laquelle j’ai beaucoup donné mais qui m’a aussi permis de recevoir énormément ».
Parmi les moments forts, Albert Lézé n’oubliera pas sa toute première manifestation en tant que président. C’était en 1982, la deuxième et dernière édition de la fête des moissons. Il est aussi très fier du succès des cyclo-cross et tout particulièrement des deux championnats régionaux organisés en 1978 et 1998 sur le circuit des Perrettes. Et que dire d’Arti’passion !
Le comité des fêtes va me manquer
Celui qui a également été conseiller municipal de Bazouges pendant deux mandats n’a par ailleurs pas été tendre avec la Sacem, « à cause de laquelle j’ai failli aller en prison. Une année, nous n’avions plus les moyens de payer et, après plusieurs relances, j’étais au pied du mur. »
« Roger Bourgault, le maire de l’époque, a alors accordé une subvention exceptionnelle au comité des fêtes. Depuis, nous avons réussi à trouver un compromis ».
Bien sûr, les membres du comité des fêtes pourront toujours venir frapper à sa porte pour une question ou un conseil. Car même quand un bénévole, aussi investi et passionné, décide que c’est terminé, il reste attaché à cette association qui lui a tant donné.
D’ailleurs, Albert Lézé l’affirme : « Le comité des fêtes va me manquer. »
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