On n'en finit pas de transgresser les règles sur le territoire en matière de biodiversité.
Une nouvelle affaire de disparition d'arbres a été signalée lors du conseil municipal d'Angrie, lors de la séance du 4 avril.
Déjà, en 2017, la disparition d'un chemin communal de 500 m de longueur, avec haies, talus et arbres avait fait grand bruit. Tout avait entièrement disparu sans aucune autorisation.
Si une enquête publique a posteriori a bien eu lieu, force est de reconnaître que les conclusions du commissaire enquêteur n'ont pas été suivies de l'effet attendu.
La chambre d'agriculture, contactée à cette époque, avait indiqué que " des zones de non-droit s'installaient dans les campagnes ".
Après cet épisode, a suivi l'annexion, dans les terres agricoles exploitées par une société agricole de Challain, d'un chemin du côté du lieu-dit Montarché (réglé à l'amiable).
Ensuite, un Gaec s'était autorisé à faire disparaître un talus et le reste de la haie qui y végétait, sans autorisation, juste avant d'implanter un poulailler près du mémorial et de la chapelle de la Croix Poulet.
Une enquête semble être toujours en cours quatre ans plus tard.
C'est aussi ce même Gaec qui, en novembre 2023, a incorporé dans ses terres un autre chemin du côté de Montlambert.
Le 4 avril dernier, en conseil municipal, une nouvelle affaire a été révélée. Il était question d'une haie arasée du côté du secteur Barbaires-Claire-Nous "par une personne qui a été semble-t-il difficile à identifier " selon l'adjoint Gilles Beilleau.
Transformés en bois de chauffage
Sur tout un linéaire de haie, l'intégralité des arbres a été abattue et transformés en bois de chauffage.
L'auteur identifié aurait reconnu les faits, et serait prêt à indemniser la commune à raison de sept stères de bois au prix fixé de 70 € le stère.
Cette indélicate personne " s'appuierait sur un accord verbal antérieur que lui aurait donné un ancien maire". Gilles Beilleau veut indiquer : "La commission des chemins fait son travail. Un accord amiable paraît préférable à une potentielle procédure."
Mis devant le fait accompli à chaque fois, Florent Robert, conseiller municipal, a demandé : "Si au prix de 70 € le stère c'est plus intéressant financièrement d'abattre des arbres sur le domaine public, ne risque-t-on pas de voir se généraliser la pratique ? "
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.