Le nombre de lièvres diminue. C'est le constat dressé par les adhérents du GIC (Groupement d'intérêt cynégétique) de l'Argos réunis en assemblée générale, jeudi 25 avril à Loiré.
"Les prélèvements de lièvres, eu égard au nombre de bracelets dont on disposait, ont chuté de 33 %. Est-ce la maladie, de la prédation ? "
Les responsables du GIC, qui gère 6 500 hectares, soit 90 % de la SAU (surface agricole utile) des trois communes de Loiré, Sainte-Gemmes-d'Andigné et Le Bourg-d'Iré s'interrogent.
Ils ont également été un peu déçus de la présence à cette assemblée générale de seulement une petite vingtaine d'adhérents sur les 85 que compte le GIC.
État des espèces
Le faisan ne se porte pas trop mal. "On voit des couples se balader", indique le président. La disparition des haies ne manque pas de poser un souci. "On a mis en place un réseau arbres, avec de jeunes agriculteurs. On replante", a fait savoir Bernard Cochet.
Le gros gibier (sangliers, chevreuils) reste un gros problème sur le territoire. Si, dans le département, en 2023 on a approché les 8 000 sangliers prélevés, le secteur du nord-ouest de l'Anjou est peut-être un peu plus impacté.
"Le mode de culture adopté dans le coin y est pour quelque chose. Les sangliers trouvent du couvert toute l'année."
À cause des dégâts très importants qu'ils occasionnent, le GIC estime qu'il sera nécessaire de "prélever encore beaucoup plus".
Le GIC, c'est aussi le Club nature avec quatorze enfants de CM1-CM2 encadrés par une douzaine de bénévoles, et seulement cinq chasseurs.
Le permis de chasse n'augmente pas en 2024. "On remarque la venue de plus de jeunes, et notamment plusieurs chasseresses", a conclu le président.
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.