Le maire de Craon Claude Gilet tient à réagir après la réunion dédiée aux parents concernés par la très forte hausse des tarifs de cantine.
Si pour tous (Craonnais et non Craonnais) les prix augmentent de 2% ; pour les parents issus de communes qui n'ont pas de convention avec Craon (c'est-à-dire qui ne paient pas leurs frais de scolarité) la hausse est bien plus importante. Ce sera un tarif unique à 6,16€ contre 4,21 auparavant.
Une centaine d'enfants sont concernés. Pour leurs familles, ce sont plusieurs centaines d'euros par an en plus pour la cantine.
Face à toute cette agitation, le maire Claude Gilet, l'adjoint en charge des finances Jacques Toupel et le directeur des services Manuel Belliard expliquent d'abord que «nous avions envoyé un courrier à toutes les communes qui ne participent pas au frais de scolarité des enfants de chez eux, qui viennent chez nous. Nous avions bien insisté pour que dans leurs conseils municipaux, le maire présente les conséquences que cela aurait sur les familles.»
Pour chaque enfant provenant des communes extérieures, Craon réclame 793 euros aux conseils municipaux.
Puis d'expliquer la situation de Craon. «Nous ne sommes pas responsables de ce qui n'a pas été fait les 25 dernières années» expliquent-ils. «Ce que l'on fait ce n'est pas par plaisir, mais par souci de transparence vis-à-vis des Craonnais qui paient depuis des années. Une différenciation entre Craonnais et non Craonnais aurait dû être mise en place depuis des années», insistent-ils.
Ils soulignent que le reste à charge, même avec les hausses partiquées, sera encore financé par les Craonnais uniquement. Et que si cette augmentation n'avait pas été opérée «pour couvrir le déficit de la cantine, il faudrait augmenter la fiscalité des Craonnais de 4%. Est ce que les Craonnais veulent aller jusque là ? Nous ne le pensons pas...»
Tous trois expliquent tout de même que la mise en place de la forte hausse pour les familles extérieures pourrait être décalée. «Nous avons tenu note de certaines remarques. Et alors que l'application des nouveaux tarifs était prévue en janvier, nous allons vers un décalage. La hausse ne pourrait être appliquée qu'à la rentrée de septembre 2017.»
Lire la suite dans notre édition de vendredi prochain 23 décembre
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