Entre juillet 2023 et juin 2025, pas moins de onze rencontres ont eu lieu entre Familles rurales de Candé, la Fédération départementale et les élus. "Depuis l'assemblée générale du 8 avril 2025, le dialogue avec le président de la Fédération est devenu impossible. À cette réunion à laquelle les élus ont participé, seuls deux adhérents étaient présents, mais pas concernés par le centre de loisirs sans hébergement", relève Marie-Thérèse Dilé, adjointe.
Familles rurales avait présenté une demande de subvention en 2024. "Nous avons attribué une subvention de 6 300 € en mars 2024. Pour 2025, la demande de l'association était plus élevée. Après avoir étudié le dossier en commission en concertation avec Familles rurales de Candé, nous avons fixé la subvention à 15 000 €."
Une demande jugée insuffisante par les élus, eu égard aux engagements pris par Familles rurales. "L'association n'aurait pas pu payer les salaires en 2025", indique Marie-Thérèse Dilé. Il leur a été demandé de fournir des documents complémentaires.
Une aide de 15 000 €
Ce qui n'a pas été fait. Inévitablement l'association s'est trouvée en difficultés financières. La commune a pris la décision lors d'un conseil extraordinaire de verser une avance de subvention de 15 000 € (à valoir sur celle qui sera votée au budget) pour 2025 sous conditions d'un suivi mensuel des finances, effectué par l'association et la mairie. Ces rencontres ont eu lieu de février à juin mais n'ont pas permis d'éclaircir la situation financière. Lors de l'assemblée générale du 8 avril, les membres ont annoncé leur démission en juin ; aucun parent n'a voulu s'engager. Les responsables de Familles rurales ont tous démissionné. L'association locale de Candé a mandaté la fédération pour gérer les affaires courantes de l'association.
Au final, une deuxième assemblée générale organisée par la fédération de Familles rurales s'est tenue sans que ne soient invités à y participer une partie des adhérents et les élus.
Une sorte de compromis trouvé
Pour autant, la commune rappelle qu'elle "met à disposition des locaux, du personnel pour la restauration et qu'elle a versé 15 000 € d'aides par anticipation". En définitive, les élus candéens à l'unanimité ont décidé de confier à l'ESC la gestion du centre de loisirs de Candé, à l'image de ce qui existe pour Loiré et Chazé. Ainsi la commune confirme "l'attachement qu'elle a toujours eu à maintenir ce service indispensable aux familles. Nous avons toujours été à l'écoute de l'association, et n'avons jamais eu l'intention de le supprimer, comme on l'a entendu ces derniers temps".
Après les formalités d'usage, le centre de loisirs candéen paraît sauvé. Et c'est tant mieux pour les familles.
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