Scène, chapiteaux et autres barnums installés promenade de la Résistance ont été, dès vendredi 4 juillet après-midi, occupés par des maîtres de l'artisanat africain, musiciens, chanteurs, danseurs et mannequins.
Adepte aux tresses, Mélanie fut vendredi après-midi la première cliente de Elvira et Mirabelle, deux Camerounaises qui proposaient aussi des colliers, bracelets, bonnets en tissus africains et des bagues. Arrivées en France très jeunes, Elvira a fait des études de géologie et Mirabelle s'est lancée dans la communication. Aujourd'hui elles ont plusieurs points communs : demeurant à Rennes, elles ont le même emploi comme ASH à l'hôpital de Rennes.
L'artisanat pour engagement humanitaire
Elles se sont unies pour venir en aide à leur pays en consacrant des week-ends pour faire connaître le savoir-faire africain. Maouli et Idrissa, de la ville d'Agadez au Niger, membres d'une coopérative du village, artisans de père en fils, proposaient tout un panel de bagues, statues et marque-pages. Ils viennent en France à raison de trois mois chaque année, dans le cadre de festivals du même genre. Engagés dans l'action humanitaire, ces Touaregs participent financièrement à la scolarisation des filles et au dispensaire de leur pays.
Ce festival ne pouvait se dérouler tout le week-end sans ambiance musicale et convivialité au travers de défilés de mode du créateur ivoirien Isaac et sa consœur Begha, les déambulations de parades musicales avec la compagnie Dalibu, d'Angers, et les échassiers du groupe Naataba de Château-Gontier. Le groupe mayennais Badegna et l'artiste camerounais Nguisa ont animé le repas.
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