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La Pouëze. Histoire d'une plaque commémorative

Communes. Les piétons passent devant sans plus se soucier. Pourtant la plaque commémorative, qui se situe au 45, rue Principale, à La Pouëze, commune d'Erdre-en-Anjou, ne manque pas d'intérêt.

La Pouëze. Histoire d'une plaque commémorative
Cette plaque commémorative est située au 45, rue Principale. - Dominique Boumier

Cette plaque a pour contenu "En souvenir de sa famille qui donna quatre maires à la commune de La Pouëze, Francis Brechet - Lepage a légué sa maison. À ses concitoyens reconnaissants. 1934 ". Voilà de quoi intriguer et quelques recherches permettent de se rendre compte de la destinée de cette maison, loin d'être banale. Ces deux noms sont déjà présents localement au moment de la Révolution.

Personnages illustres

Jacques Bréchet et François Lepage ont fait partie des 22 volontaires, sur 1 200 habitants, à rejoindre les armées de La République, en 1793, prélude à la levée des 300 000 hommes. Puis de 1800 à 1815, René Paulo, né le 16 janvier 1768 au Plessis-Macé et décédé le 11 septembre1846 à La Pouëze, est maire de 1830 à 1840. Il fut désigné à cette même fonction par le préfet. Durant cette dernière période, le 23 novembre 1830, il maria sa fille, Marie née le 20 mars 1805, décédée le 10 mars 1867 à La Pouëze, avec François Lepage né le 28 août 1799, décédé le 13 août 1876 à La Pouëze. Ils ont eu pour fils Dominique Léandre, né le 30 mars 1843, qui est devenu maire à son tour de 1884 à 1900. Est-ce ce dernier ou son fils, qui sera maire de 1902 à 1904 ? Il est permis d'en douter, car les signatures qui paraphent les actes d'état civil ne sont pas ressemblantes. Dans le deuxième cas, cela expliquerait le nombre de quatre édiles associés à la famille, auquel cas ils sont tous les deux notaires.

Une fonction nouvelle

Les registres locaux, consultables sur Internet, via les archives départementales, ne permettent pas de retrouver leurs traces.

Toujours est-il que le bâtiment devint mairie. En 1992, à l'initiative du maire de l'époque, Georges Michel Perrin, il est procédé à un échange de locaux avec le presbytère. La maison citoyenne a donc abrité le curé, l'abbé Ménard en l'occurrence.

À la mort de l'ecclésiastique, elle est transformée pour devenir la bibliothèque communale. Par la suite, elle a été mise en vente et transformée en habitation classique, ce qu'elle est toujours.

Quant à la mairie déléguée, elle siège encore dans l'ancien presbytère, autre maison à l'histoire remarquable.

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