Pour la première fois, le festival s'étalait sur quatre jours. Une idée qui séduit, mais qui ne laisse pas tout le monde indemne. " Quatre jours, c'est bien, mais le soir, c'est fatigant ", confie Kevin, arrivé de Mayenne. Lilou ajoute : " C'est long pour aller sur le camping dès le jeudi, mais franchement, sinon, c'est cool ". D'autres, venus de Château-Gontier, reconnaissent que l'expérience reste unique : " Ouais, c'était une dinguerie ", s'enthousiasme Hugo. " C'est la première fois qu'on tient quatre jours, mais clairement, il faut aimer ça... et supporter les cuites ! ", dit-il depuis le camping.
Une programmation qui divise
Si le festival a fait carton plein en termes d'affluence, certains regrettent un programme moins fort le samedi. " On connaissait moins les artistes, pas comme d'habitude ", explique Léna.
Éléonore, venue de Caen, nuance : " J'ai préféré le vendredi, moins de monde, meilleure ambiance. Jeudi, c'était plus tranquille, et cette année ils ont fait attention à ce que ça circule bien ".
La scène terminale adorée du public
S'il y a un point qui met tout le monde d'accord, c'est bien la scène Terminale. " Elle est incroyable ", lâche Tristan, rejoint par Matteo : " Tous les trucs nouveaux, c'était trop bien ! "
Quand quatre jours deviennent un défi
Au-delà de l'ambiance, le format rallongé ne convient pas à tous. " Pour les gens qui ne peuvent pas rentrer chez eux, c'est très, très long quatre jours sans douche ni pause ", reconnaît Eliot. Hugo propose une alternative : " Pourquoi ne pas revenir à trois jours, mais condenser la programmation, avec plus de concerts par jour ? "
Côté bénévoles : "Un jour de plus, un kiff de plus"
Pour Orlane, venue de Saint-Jean-de-Monts, l'expérience de bénévole prend une tout autre dimension : " Un jour en plus, c'est un jour de plus à kiffer ! Comparé aux festivaliers, on n'a pas le temps de s'ennuyer, les journées sont rythmées ". Jordan, lui aussi bénévole, glisse un message au gouvernement : " Plus de temps pour plus de bénévolat ! " Malgré la fatigue et quelques débats sur la durée et la programmation, l'avis général reste enthousiaste. Le pari des quatre jours a donc été relevé : une ambiance intacte, des nouveautés marquantes, mais un défi physique évident pour les festivaliers.
La journée du "test" du jeudi réussie
Damien Jahier, directeur et programmateur du V and B Fest', dresse un premier bilan positif de la journée de jeudi, présentée comme un " test " permettant " de commencer le festival en douceur ". Face à l'engouement du public, l'équipe prévoit déjà de donner davantage d'ampleur à cette première journée dès l'année prochaine, avec l'objectif d'ouvrir toutes les scènes dès le premier jour. Pour y parvenir, le festival fera appel à un plus grand nombre de bénévoles. Cette année, ils étaient déjà 2 800 à contribuer au bon déroulement de l'événement.
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