Une quarantaine de personnes de tout âge a découvert le verger diversifié de Maxime Rouault, et une technique originale de production de fruits. "J'ai planté les premiers arbres il y a douze ans et il a fallu attendre qu'ils grandissent pour donner des fruits. Le verger diversifié consiste à planter des arbres fruitiers à une certaine distance les uns des autres, en ajoutant quelques arbres comme des sapins, par exemple, entre eux et des plantes sauvages à leurs pieds. Aujourd'hui, je produis sur 1,3 ha de terrain."
L'avantage de cette méthode est de lutter naturellement contre les ravageurs comme les oiseaux, les renards ou les guêpes et frelons. "J'ai une multitude de fruits dont des pommes, des poires, des cerises, des cassis, des coings, des kakis, des abricots. Plus tard, j'aimerais produire des citrons et du sucre pour gagner encore plus en autonomie."
Passionné par la nature depuis l'enfance
Après avoir passé un BTSA à l'école supérieure agricole (ESA) d'Angers, il travaille dans une pépinière pendant quelques années.
Ses parents étant propriétaires d'une ferme à Champigné, ils acceptent de lui céder la moitié de leurs terres pour créer son entreprise. Il n'a pas fait d'emprunt bancaire, même pour l'achat des machines agricoles. En effet, "je n'utilise pas de tracteur, j'ai une grande collection d'outils manuels. En outils mécaniques, je n'utilise que la tronçonneuse et le débroussailleur pour tailler et éclaircir les arbres".
En plus de son activité de paysan-glacier, Maxime travaille en tant que jardinier indépendant.
Des produits de qualités
Maxime ne cueille que les fruits au sol et ceux à hauteur d'homme pour les petits arbres. Puis il les pasteurise au feu de bois (90 °C) afin d'éliminer tout risque d'intoxication alimentaire. Même les plus abîmés sont récupérés pour servir à fabriquer différents produits : du jus de fruits, du vin, du poiré, des pâtes de fruits, des confitures et, depuis deux ans, des sorbets fait à 60-70 % de fruits.
Maxifruit vend directement, sur commande uniquement, ou lors d'évènements comme les fêtes, les festivals ou les marchés de producteurs dans son ice-truck, de mai à septembre. "Dans un ou deux ans, j'espère avoir un surplus de fruits pour les vendre directement."
Une activité en devenir
La Chambre de l'agriculture ne dispose pas beaucoup de données sur l'activité de paysan-glacier car il en existe peu en France : "La Chambre m'a demandé de tenir les comptes sur mes productions, mes produits transformés afin d'avoir une référence. Je trouve ça gratifiant que mon travail soit reconnu."
Pratique Informations : Facebook, Tél. 07.77.06.17.22 ou maxifruit@mailo.com.
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