Il ne l'avait pas caché lors des vœux, en début d'année 2025. Après trois mandats en tant que maire de la commune de Saint-Brice, André Boisseau ne se représentera pas pour les élections municipales de 2026. "Je veux arrêter par rapport à mon âge", explique l'homme âgé de 73 ans, qui souhaite ainsi laisser la possibilité à des personnes plus jeunes de se présenter.
"J'ai donné dans le bénévolat et notamment dans le football pendant vingt-trois ans"
Originaire de Saint-Denis-d'Anjou, cet ancien instituteur et directeur d'école est venu habiter dans la commune en 1978. "J'étais déjà venu jouer à l'AS Saint-Brice, dans les années 1960", ajoute celui qui a aussi créé l'école de foot à Saint-Brice en 1978, a été secrétaire et dans le club de foot pendant sept ans, qui s'est occupé des entraînements du club de basket de Bouère pendant un an (1985-1986) et aussi, pendant seize ans, de l'école de foot de Sablé. "J'ai donné dans le bénévolat et notamment dans le football pendant vingt-trois ans."
Dès l'âge de 7 ans, André Boisseau savait qu'il voulait devenir instituteur. Ayant démarré sa carrière en 1971, il a d'abord effectué des remplacements pendant plusieurs années, passant par Saint-Denis-d'Anjou, Athée, Château-Gontier, Laval, Évron, Meslay-du-Maine, Grez-en-Bouère, Bouessay et évidemment Saint-Brice.
Chez les Bricéens et Bricéennes, il officiera en tant qu'instituteur de 1978 à 1982 puis directeur de 1982 à 1985. "J'ai été trente-six ans instituteur, de 1971 à 2007."
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"En 2008, j'avais envie d'être utile à quelque chose"
Il sera conseiller municipal de 1983 à 1989 puis de 2005 à 2008, année durant laquelle il décide se présenter aux élections municipales. "En 2008, j'avais envie d'être utile à quelque chose, raconte-t-il. Je connaissais bien les gens, entre le foot et l'école, il y avait une super ambiance ici. Pour être maire, il faut bien connaître les habitants et avoir un esprit bénévole, selon moi."
Il aura fait successivement trois mandats de 2008 à 2014, de 2014 à 2020 et de 2020 à 2026.
Il cite les gros projets qui l'ont marqué durant ses années de maire. "Il y a eu la réfection de l'école, celle de la salle des fêtes, celle de la salle du conseil, etc. J'essayais de former un projet aux Agêts et à Saint-Brice. Ma plus grande fierté reste la réfection de l'école car j'y tenais, pour que l'on garde l'idée que nos enfants doivent être dans de bonnes conditions de travail."
Il évoque aussi "les choses pour lesquelles il fallait se battre". "En 2005, il y avait un projet de carrière qui était néfaste pour la commune. Lafarge avait un projet dans la forêt de Bellebranche. Il y a eu un procès, des pétitions. Les conseillers municipaux avaient démissionné et c'est là que je suis revenu dedans. On a appris en 2008 que ça ne se fera pas. Il y avait des chemins pédestres et l'idée était qu'on ne les déplace pas. C'est ce qui nous a fait gagner."
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