Il faut y entrer pour voir l'ampleur de ce qui a déjà été fait. Si un enchevêtrement de câbles couvre parfois le sol, et si les murs peuvent encore dévoiler certaines arrivées d'eau, plusieurs espaces sont méconnaissables. Dans les salles auxiliaires au hall d'entrée, plus de moquette murale, "il y avait un vrai risque d'incendie", explique Ludovic Pennel, directeur des services techniques de la ville. De même pour la salle des aînés, qui change de forme pour laisser un peu de place aux sanitaires, "où l'on entre désormais par le hall, et non plus par la salle comme auparavant". Là, si on longe un couloir similaire à ce qu'on pouvait connaître, les toilettes sont différentes, accueillant notamment "davantage de cabines du côté des femmes", tandis qu'un autre bloc réservé aux PMR fait son apparition. Dans la cuisine "entièrement refaite", certains fours disparaissent pour laisser place à des étuves, "car les gens venaient souvent avec leurs repas déjà préparés". Le bar aussi va être refait.
Un accès à la scène facilité
Si plusieurs problèmes devaient être résolus sur scène - "les rideaux n'étaient plus aux normes, il y avait des fenêtres dans le fond qui ne servaient pas..." -, des améliorations sont aussi réalisées : "Une nouvelle sono va être installée, un grand écran avec vidéoprojecteur, et un nouveau jeu de lumières." Mais les pièces maîtresses sont à l'extérieur : derrière la scène est construit un quai de déchargement "pour les grosses installations, comme des pianos...", et sur le côté, un immense fossé marque le futur emplacement d'un ascenseur, qui permettra aux PMR de "monter sur scène ou descendre aux loges". Celles-ci sont méconnaissables : désormais divisées en deux grandes pièces, elles accueilleront chacune sanitaires et douches, en plus d'un espace de restauration pour les personnels et artistes. Pour un coût total d'1,43 million d'euros, les travaux devraient se terminer début janvier, selon Ludovic Pennel.
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