"J'ai fait huit années d'apprentissage, passé le CAP, le BTS en aménagement paysages et gestion des espaces verts, avant d'intégrer la fonction publique en 2005 comme technicien territorial, conducteur de projet pour le Grand Paris", confie Aurélien Amiel. À la suite d'une mutation de sa conjointe, il est arrivé en Anjou, "où il fut un peu dur au début de s'intégrer. Cela a été très formateur car cela demandait de la polyvalence extrême".
Optimiser les espaces verts
Aurélien Amiel a passé alors le concours d'ingénieur territorial, grade pour lequel Le Lion-d'Angers avait ouvert un poste. "J'ai été recruté ici avec pour objectif d'établir un diagnostic de l'existant, d'améliorer l'optimisation des espaces verts, d'augmenter la végétalisation, de développer et entretenir le patrimoine espace public." Il assure également l'intérim comme responsable des services techniques, forts de seize agents dont deux femmes et un apprenti. Dix agents sont affectés aux espaces verts.
"Il faut répondre aux enjeux de demain. La phase de diagnostic ira jusqu'au prochain mandat pour arbitrer les priorités. La nouvelle équipe devra valider un plan de gestion des espaces verts", précise Aurélien Amiel. L'étude urbaine en cours "arrive au bon moment. On suivra les consignes". Déjà, quelques axes se dessinent, comme retrouver un fleurissement par des plantes résistantes avec une végétalisation globale répondant aux enjeux de demain climat 2050, gérer la consommation d'eau, faciliter l'entretien et l'ergonomie pour le bien des agents. Le Lion a acheté du matériel plus vertueux, vert, avec une formation des agents afin d'éviter l'accidentologie.
Des challenges
L'opération Une naissance, un arbre se poursuivra sur le secteur des Landes. De nouvelles aires de jeux pour les enfants, la végétalisation de la place du Champ-de-foire, du pôle santé, des abords du cimetière, de la rue de la Corderie et des Mésanges sont à l'étude. "Il y a une complexité à végétaliser sur une voirie, et un coût. Il faut compter environ 1 500 € pour un arbre, sans compter les coûts d'étude. On va avoir des challenges à relever. Je peux compter sur des équipes volontaires, engagées et bienveillantes. Je suis fier de travailler avec ces agents", assure Aurélien Amiel.
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