Selon son avocat Camille Robert, un "brouteur" a escroqué sa cliente. Le tribunal correctionnel de la Mayenne a relaxé une femme de 62 ans poursuivie pour complicité d'escroquerie, jeudi 6 novembre. Enfermée dans une attitude bourrue et contrariée, elle refuse de communiquer. À la barre, la sexagénaire est assise béquille à la main. Ne faisant l'objet d'aucune mesure de protection, la mise en cause est visiblement en proie à "des difficultés psychologiques", dira la présidente. Le "brouteur" lui a fait croire à un amour virtuel et lui a demandé de l'argent. La prévenue a alors ponctionné de 6 000 € le compte d'une tierce personne, pour aussitôt les retransmettre à son "amoureux".
Me Camille Robert plaide la relaxe : "L'élément clé, c'est son état... Elle s'est fait berner... Elle n'a rien gardé pour elle... Il n'y a pas la moindre intentionnalité." L'avocat regrette par ailleurs le manque d'investigations à l'encontre du véritable coupable. Le tribunal suit ce raisonnement en relaxant la mise en cause, se basant sur l'absence d'élément intentionnel.
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