«Ça pourrait faire un sujet de thèse.» Ce qui pousse François Jeanneau de Archi-trav’, en charge de la rénovation de l’église Saint-Jean-Baptiste à dire cela est une découverte dans l’édifice. Débuté il y a deux ans, les travaux s’attaquent désormais au cœur du bâtiment. Aux peintures qui se dévoilent s’ajoute désormais, non pas de simples passages entre les deux chappelles, mais bien des hagioscopes, datant du XVIIe siècle. Plaît-il ? «Ce sont des ouvertures de part et d’autre du cœur qui permettent d’assister à une cérémonie de l’extérieur de cet espace, détaille François Jeanneau, lorsque les moines donnaient une célébration ou une litturgie, un public, sélectionné dirons-nous, pouvait observer sans déranger. On croyait à des agrandissements de passage entre les chappelles au début mais ce sont bien des hagioscopes.» S’ils n’ont pu être remarqué avant, la faute revient à l’enduis sur les murs et surtout au passage, bouché par des pierres. Passage qui va être dégagé, bien qu’imprévu dans le budget originel. «C’est une découverte exceptionnelle et inattendue», assure Florence Harnay, en charge du service patrimoine pour le pays de Château-Gontier. «Le Drac est en charge de la tutelle scientifique, pose Vincent Saulnier, adjoint au maire, il est en charge des questionnements scientifiques. Quel traitement abordé, qu’est-ce qui doit être rénové, conservé...
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