Lorsqu'il était en activité, le médecin anesthésiste avait développé une spécialité, celle de la mésothérapie dans le cadre de la prise en charge de la douleur, qu'avait mise en place à partir de 2006 le centre hospitalier. A la base une technique qui consiste à administrer par injections locales des médicaments par micro-doses.
Mais le médecin était allé plus loin dans sa technique. Il procédait d'emblée à un examen clinique du patient avant les injections, qui consistait à les déshabiller. Une fois en sous-vêtements, il effectuait des massages, lui s'en défendra à la barre du tribunal, alléguant plutôt des palpations. Ses massages allaient jusqu'à des caresses sur les seins, le fessier, les jambes...
Alertée sa hiérarchie lui avait demandé d'arrêter, il n'avait pas obéï. Il recevait ses patients à des horaires inhabituels surtout lorsque les jeunes femmes correspondaient à son profil recherché. L'ex-docteur a nié en bloc toute intention sexuelle derrière ses actes. Mais le tribunal ne l'a pas suivi. Il l'a condamné à trois ans d'emprisonnement dont 22 mois avec sursis, trois ans de mise à l'épreuve, interdiction d'exercer, et obligation de soins et d'indemniser ses victimes ainsi que le centre hospitalier.
Lire plus en détails dans le Haut Anjou du 22 septembre.
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