Didier Renier était le garagiste de Pommerieux durant 14 ans. Le 12 juillet, il vend son garage pour en ouvrir un à Congrier, dans un bâtiment appartenant au Pays de Craon. Didier Renier investi « environ 50 000 € dans l’achat de matériels et outils. » Mais une bonne partie a déjà disparu.
Rampes, pneus, outils, GPS, appareil photos...
Le premier vol a eu lieu la nuit du 22 au 23 septembre. Les malfrats se sont cantonnés à l’extérieur. Ils ont dérobé des rampes de plateau notamment.
Le deuxième cambriolage, a eu lieu dans la nuit du 27 octobre. « Cette fois-ci, ils sont entrés par la porte de derrière qu’ils ont défoncée à coup de pied de biche. » Une fois à l’intérieur, « ils m’ont dérobé tout ce qu’il y avait d’outils portatifs : perceuse, scie sauteuse... »
Didier Renier très énervé ne s’en laisse pas compter et installe un système avec deux barres métalliques vissées de l’intérieur pour bloquer cette porte arrière. Il installe également une caméra.
Une semaine après le deuxième vol, intervient le vendredi 3 novembre, le troisième ! « Ils ont essayé de repasser par la porte arrière, mais ils n’ont pas réussi dans un premier temps grâce au système que j’avais bricolé. Alors, ils ont tenté de rentrer par celle de devant qui a souffert de plusieurs coups de pied de biche, mais elle n’a pas cédé. Ils sont donc revenus vers celle de derrière. Ils ont explosé la petite vitre au dessus et sont passés par là ! »
Une fois à l’intérieur, ils coupent la caméra et commencent la razzia. Elle est encore une fois impressionnante : « Ils ont pris d’autres outils, certains personnels que j’avais ramenés de chez moi entre les deux vols pour pouvoir continuer à bosser, des bougies, des pneus, l’appareil de diagnostic, ma clé USB pour les cartes grises, mais ils ne pourront pas l’utiliser, mon appareil photo, un GPS, etc. »
Pas de dégradations en revanche sur les véhicules.
Plus de 20 000€ de préjudice
« Franchement j’en ai ras-le-bol ! En 14 ans à Pommerieux, j’avais été victime d’un seul vol de voiture et là en six semaines, trois cambriolages ! »
Le préjudice est énorme : « J’en ai pour plus de 20 000 € et encore, je ne suis peut-être pas au bout de mes surprises, car j’en découvre tous les jours. Quand je bricole, je m’aperçois qu’il me manque ceci ou cela. » La gendarmerie est venue relever quelques indices. Didier Renier va réinvestir dans du matériel de surveillance. Mais il l’avoue « Je suis à bout ! »
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