Certains se sont lancés dans l’immobilier pour louer. C’est le cas du carreleur Bruno Delépine, qui a commencé cette activité en parallèle à titre personnel dès 1995 en rénovant une maison route de Laval à Château-Gontier. Il a enchaîné sur d’autres : rue Jousselin, rue de Touraine, boulevard Bonneau. Il crée sa SCI Delépine en 2000 avec sa mère avant de la revendre, non sans avoir entre-temps rénové six logements rue d’Olivet, créé deux pavillons neufs à Coudray et une maison rue Alexandre-Fournier.
En 2011, il rénove deux maisons et construit un pavillon neuf à Azé rue de Château-Gontier. Ce sera le point de départ de dix-huit pavillons neufs construits en 2013-2015, rue du Patronage à Azé. En 2014, avec un oncle et un cousin, il est à l’origine du complexe sportif le 3F à Saint-Fort. En 2015, il fait le lotissement le Clos de Lamartine à Château-Gontier (quatre parcelles et 26 garages). Puis en 2017, il rénove trois logements au rez-de-chaussée de la résidence Saint-Just.
C’est également avec l’objectif de proposer à la location, cette fois ci des bâtiments commerciaux et artisanaux que Dgino Delorme, depuis huit ans maintenant, a investi notamment sur la zone de Terre-rouge à Azé. Seul, puis associé à Pierre Zambon, ils espèrent mettre en marche un dernier projet sur cet espace « qui aura ensuite atteint ses limites ». Les deux hommes évoquent notamment « le respect des équilibres entre le centre-ville et la périphérie » et rappellent qu’ils se sont « engagés auprès des élus du Pays de Château-Gontier à ne pas installer des enseignes liées à l’équipement de la personne ».
Un marchand
de biens pur
Dans une toute autre logique, Brahim Khelifi, est marchand de biens à 100 %. Il s’est spécialisé dans l’achat/revente d’immeubles de style haussmannien, mais aussi selon les opportunités, dans leur rénovation pour les sublimer aux couleurs actuelles. Ainsi l’hôtel restaurant La Brasserie, en 2013, devenu le 2M et à l’étage quatre appartements plus un commerce au rez-de-chaussée ; le Jardin des arts en 2015, à l’intérieur duquel il a créé dix appartements ; l’ex-clinique devenue Résidence Saint-Just (31 appartements) en 2017.
Chacun des trois investisseurs privés est pourvoyeur et créateur d’emplois sur le territoire. La liste n’est pas exhaustive. Il en est d’autres.
Retrouvez l'article complet dans l'édition du Haut Anjou du 19 janvier 2018
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