Une enquête publique a été menée en décembre dernier à Saint-Michel-et-Chanveaux. Elle concernait le projet d’extension d’une porcherie située dans la commune. Une extension qui permettrait de passer de 2000 animaux à 3006 animaux élevés sur place. Cela entraîne de facto un agrandissement du plan d’épandage.
Quel impact pour l'eau des rivières et des étangs ?
Ce qui inquiète les riverains, c’est le plan d’épandage dont certaines parcelles sont situées en bordure de rivières et d’étangs. Les riverains ont constaté que dans la demande d’autorisation de l’extension, l’étang de Maubusson a été omis dans le dossier. «D’une superficie de plus de 20 hectares l’étang est classé en ZNIEFF (zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique) par les services de l’état. Il est aussi classé comme étang pissicole.»
L’association Bien Vivre en Anjou révèle aussi que ce dernier est alimenté «par le Duron, qui traverse sur ses deux berges des terres répertoriées dans le plan d’épandage des lisiers de porcs. Il est relié à l’étang de la Selle, étang piscicole avec zone humide et zone de frayère protégée par arrêté préfectoral.»
Et l'association poursuit : «la situation des rivières et des ruisseaux concernant les nitrates reste très dégradée. Une autorisation supplémentaire d’épandage augmenterait la concentration de polluants dans l’eau et ne ferait qu’aggraver la situation.»
«Un projet en contradiction», selon EELV
Bien vivre en Anjou a donc demandé à ce que l’autorisation de l’extension de la porcherie soit refusé par la préfecture. Elle vient de recevoir le soutien du partie Europe écologie les Verts et de son porte-parole, Romain Laveau. Selon lui, ce projet est «en contradiction totale avec les ambitions environnementales et agricoles actuelles.»
Article complet à retrouver dans le Haut Anjou du 19 janvier 2018.
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