« Je suis né avec un pinceau à la main. » Pourtant issu d’une famille de scientifiques et techniciens, Bernard Auguié a d’abord suivi les pas de son père, ajusteur chez Alstom. Originaire de Belfort, comme lui, il a travaillé dans l’usine de transports et turbines électriques. Ses études scientifiques et techniques le conduiront à Besançon et à Paris. Il se découvre alors un goût prononcé pour les mathématiques. Il deviendra professeur dans cette discipline...
Touche à tout, il aime aussi peindre : « J’ai découvert la peinture à l’huile vers l’âge de 14 ans. J’ai réalisé ma première exposition à l’usine Alstom. La peinture prenait de l’importance dans ma vie. Tandis que j’étais aux études, je m’étais présenté comme auditeur libre aux Beaux-Arts de Besançon. J’ai passé mon service militaire à faire la décoration des bals des officiers à Tübingen en Allemagne. »
Bien plus tard dans les années 1990, il se découvre à lui-même. « Je délaisse le figuratif dans lequel je m’enfermais pour créer mon propre style. » Se revendiquant peintre cubiste, il part d’une empreinte figurative montrant des scènes de café, de musiciens ou intimes. Peintre cubiste, il les met en lumière, en mouvement, tout en les destructurant. « J’aime le graphisme, les couleurs. »
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du 9 mars 2018.
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